En sociologie, l’identité de genre se réfère au genre auquel une personne a le ressenti profond d’appartenir. Il s’agit à la fois du fait qu’une personne parle d’elle-même comme étant une femme ou un homme, ou bien se décrit de façon moins conventionnelle, et du fait que les autres personnes attribuent un genre à quelqu’un sur la base de ce qu’elles connaissent des indicateurs sociaux de genre (vêtements, coiffure, démarche, etc.). Dans ce dernier cas ou peut plus précisément parler du « genre social » de la personne. On peut aussi parler du genre « légal » (de l’état civil) lequel ne correspond pas forcément avec l’identité de genre en termes de vécu et ressenti de la personne concernée. Cette identité est conférée dès la naissance, voire auparavant du fait du recours à l’échographie. Mais l’identité conférée et l’identité ressentie peuvent parfois être différentes, absente ou double : une personne peut avoir une transidentité, être asexuée ou queer. L’identité de genre peut être également affectée par nombre de structures sociales, comme l’appartenance culturelle, le statut social, la situation professionnelle, l’éducation ou la famille. Elle permet l’intégration des normes sociales liées au sexe. L’identité de genre est distincte de l’orientation sexuelle (hétérosexualité, bisexualité, homosexualité). Le terme « identité de genre » est aussi en général préféré (par exemple dans des recommendations à l’echelle européenne) au terme lié « identité sexuelle », pour éviter une confusion avec l’orientation sexuelle et pour centrer le problèmatique sur la question du ressenti, plus que l’aspect corporel.