La résolution spatiale, est une mesure de la finesse des détails d’une image, pour une dimension donnée. Une image matricielle est composée de pixels, pour l’impression, on peut également lui définir une taille en (centimètre ou pouce), la conjonction de ces deux données s’exprime en nombre de pixels par unité de surface, cette résolution spatiale, ou « densité » de pixels est couramment simplement nommée « résolution ». La résolution d’une image numérique s’exprime en « ppi » (« pixels per inch ») ou en français « ppp » (« pixels par pouce »). La résolution d’impression d’une imprimante ou de capture d’un scanner s’exprime en « DPI » (« dots per inch ») ou en français « PPP » (« points par pouce »). En français, il est facile de confondre ou de faire l’amalgame entre « pixel par pouce » et « points par pouce » (ppp ≠ PPP). Le point est également une unité de mesure utilisée en typographie inspiré du point pica, et représentant 1/ de pouce, il ne doit pas être confondu avec le point de trame. Contrairement aux images numériques destinées à être imprimées, les sources vidéos émettent un flux d’image sans résolution spatiale prédéfinie. On parle pourtant bien de la « résolution d’affichage » pour les écrans d’ordinateur ou de téléviseur, et cette dernière s’exprime bien en nombre de pixels et non en « pixels par pouce ». Afin d’éviter cette confusion entre résolution d’affichage et résolution d’impression ou de capture, certains préfèrent utiliser le terme unique de « définition » pour la quantité de pixels des images et/ou des écrans. Cependant, le terme « résolution d’écran » reste celui utilisé par les fabricants et par les développeurs de logiciels comme Microsoft, Apple, nVidia ou ATI. Par ailleurs, les métadonnées EXIF, TIFF ou JFIF ainsi que l’essentiel des systèmes d’exploitation et des logiciels professionnels incluant ceux d’Adobe ou d’Autodesk ne parlent pas non plus de « définition » mais de « dimension » d’image.