Le traitement implique que l’on fasse quelque chose pour aider une personne à aller mieux, à se rétablir.
Idéalement, il s’agit d’une intervention psychosociale qui peut être associée à d’autres interventions telles que la médication et la réduction des risques. Les demandeurs d’aide apportent avec eux leurs antécédents en matière de consommation de substances, leur santé mentale et leur situation sociale ; il est donc important d’être réaliste quant à la différence que peut faire le traitement.
Certaines personnes ont tout ce dont elles ont besoin pour aller mieux sans aide, d’autres ont besoin de beaucoup d’aide.
Un bon traitement est le fruit d’une collaboration entre le praticien et son client.
La préparation est importante et tous les traitements sont susceptibles de comporter trois étapes :
- Phase n° 1 : désintoxication
- Étape 2 : Prévention des rechutes
- Étape 3 : changement de mode de vie
Alors, la réduction des risques est-elle un traitement ?
La réduction des risques consiste à améliorer la qualité de vie sans nécessairement modifier la consommation de substances.
Il s’agit d’un moyen d’impliquer les gens dans les organismes d’aide et d’aider ceux qui sont incapables ou choisissent de ne pas travailler à la guérison.
Qu’est-ce qui fait une différence dans les résultats ?
La seule chose qui fait le plus de différence dans les résultats du traitement est le point de départ de la personne. 50 à 60 % de la réussite d’une personne dépend de son capital social : éducation, famille et amis, emploi, santé…
De bons indicateurs de résultats…
- ✓ Avoir une famille et des amis qui vous soutiennent
- ✓ Être prêt à changer son mode de vie
- ✓ Avoir un emploi ou une profession et des revenus satisfaisants
- ✓ Avoir un logement ou au moins un hébergement raisonnable
- ✓ Comprendre que la dépendance peut être annulée
- ✓ Être en assez bonne santé mentale
- ✓ Être prêt à s’éloigner des autres personnes ayant des problèmes de dépendance.
Choisir une intervention efficace
Il s’avère que des thérapies par la parole apparemment dissemblables ont souvent des ingrédients cruciaux en commun. Cela signifie que le traitement particulier importe moins, tant qu’il est reconnu comme efficace, que le fait de se sentir bien dans la manière dont il est dispensé.