Ma fille n’est malheureusement pas heureuse
Lorsque vous demandez aux parents ce qu’ils veulent pour leurs enfants, quelle est la réponse la plus fréquente ? Ils veulent que leurs enfants soient heureux.
Si ma fille n’est pas heureuse, je veux corriger ça. Le bien-être des enfants est plus important pour les adultes que tout le reste :
- les soins de santé
- le bien-être des personnes âgées
- le coût de la vie
- le terrorisme
- la guerre
Plus des deux tiers des adultes se disent « extrêmement préoccupés » par le bien-être des enfants, et cette préoccupation transcende le sexe, le revenu, l’origine ethnique, l’âge et l’affiliation politique.
Il existe des tonnes d’informations sur la façon d’élever des enfants intelligents et des enfants qui réussissent, mais comment élever des enfants heureux ?
Il est parfois difficile de trouver un équilibre entre ce qui est le mieux pour les enfants et ce qui les rend heureux, mais les deux ne sont pas forcément incompatibles.
Les enfants heureux ont plus de chances de devenir des adultes accomplis et épanouis.
Le bonheur est un avantage considérable dans un monde qui met l’accent sur la performance.
→ En moyenne, les personnes heureuses réussissent mieux que les personnes malheureuses, tant au travail qu’en amour.
- Ils obtiennent de meilleures critiques sur leurs performances
- Ont des emplois plus prestigieux
- Gagnent des salaires plus élevés
- Ils ont plus de chances de se marier
- Et une fois mariés, ils sont plus satisfaits de leur mariage.
Si l’on s’en tient à la science, qu’est-ce qui fonctionne vraiment pour élever des enfants heureux ?
Première étape : être soi-même heureux
La première étape pour avoir des enfants heureux est, ironiquement, un peu égoïste.
→ Votre bonheur a une influence considérable sur le bonheur et la réussite de vos enfants.
Des recherches approfondies ont établi un lien substantiel entre les mères qui se sentent déprimées et les « résultats négatifs » chez leurs enfants, tels que les comportements agressifs et autres problèmes de comportement.
La dépression parentale semble en fait causer des problèmes de comportement chez les enfants ; elle rend également notre rôle de parent moins efficace.
Et cela n’est pas seulement dû à la génétique.
→ Alors, quelle est la première étape pour être plus heureux ?
- Prenez le temps, chaque semaine, de vous amuser avec vos amis.
- Le rire étant contagieux, fréquentez des amis ou des membres de votre famille qui sont susceptibles de rire eux-mêmes. Leur rire vous fera rire aussi, même s’il n’est pas nécessaire qu’il le fasse pour détendre votre humeur.
Les neuroscientifiques pensent que le fait d’entendre une autre personne rire déclenche des neurones miroirs dans une région du cerveau qui donne aux auditeurs l’impression de rire eux-mêmes.
Étape 2 : Apprenez-leur à nouer des relations
Personne ne nie l’importance de l’apprentissage des relations, mais combien de parents prennent réellement le temps d’apprendre aux enfants comment se comporter avec les autres ?
Cela ne demande pas beaucoup d’efforts. Vous pouvez commencer par encourager les enfants à faire de petits gestes de gentillesse pour développer leur empathie.
Non seulement cela renforce les compétences essentielles et fait de vos enfants de meilleures personnes, mais les recherches montrent qu’à long terme, cela les rend plus heureux.
Étape 3 : attendez des efforts, pas la perfection
Avis aux parents perfectionnistes et aux mamans tigres : calmez-vous.
Taper sans relâche sur le tambour de la réussite perturbe les enfants.
Les parents qui accordent trop d’importance à la réussite sont plus susceptibles d’avoir des enfants présentant des niveaux élevés de dépression, d’anxiété et de toxicomanie que les autres enfants.
Les recherches sont très cohérentes : Louez l’effort, pas les capacités naturelles.
- La majorité des enfants félicités pour leur intelligence ont choisi le puzzle le plus facile ; ils ne voulaient pas risquer de se tromper et de perdre leur statut d' »intelligent » .
- En revanche, plus de 90 % des enfants encouragés pour leur esprit de croissance ont choisi le puzzle le plus difficile.
Pourquoi ? Lorsque nous félicitons les enfants pour les efforts et le travail acharné qui mènent à la réussite, ils veulent continuer à s’engager dans ce processus. Ils ne sont pas détournés de la tâche d’apprentissage par le souci de savoir s’ils ont l’air intelligent ou non.
Étape 4 : Enseignez l’optimisme
Vous voulez éviter d’avoir affaire à un adolescent acariâtre ? Alors apprenez à ces préadolescents à voir le bon côté des choses.
Les enfants de dix ans à qui l’on apprend à penser et à interpréter le monde de manière optimiste sont deux fois moins sujets à la dépression lorsqu’ils atteignent la puberté.
L’optimisme est si étroitement lié au bonheur que les deux peuvent pratiquement être assimilés.
Mon amie psychologue a comparé les optimistes aux pessimistes et a constaté que les optimistes :
- réussissent mieux à l’école, au travail et en sport
- sont en meilleure santé et vivent plus longtemps
- sont plus satisfaits de leur mariage
- sont moins susceptibles de souffrir de dépression et d’anxiété
Étape 5 : Enseignez l’intelligence émotionnelle
L’intelligence émotionnelle est une compétence, pas un trait inné.
Penser que les enfants parviendront « naturellement » à comprendre leurs propres émotions (sans parler de celles des autres) ne les prépare pas à la réussite.
Une première étape simple consiste à « empathiser, étiqueter et valider » lorsqu’ils sont en proie à la colère ou à la frustration.
-
Fillette: « Je suis TELLEMENT EN COLÈRE CONTRE TOI » .
-
Moi : « Tu es en colère contre moi, très en colère contre moi. Parle-moi de cela. Est-ce que tu es aussi déçue parce que je ne te laisse pas avoir un rendez-vous de jeu en ce moment ? »
-
Fillette : « OUI ! Je veux avoir un rendez-vous de jeu MAINTENANT. »
-
Moi : « Tu as l’air triste. » (En rampant sur mes genoux, Fillette pleurniche un peu et pose sa tête sur mon épaule).
Communiquez avec l’enfant, aidez-le à identifier ce qu’il ressent et faites-lui comprendre que ces sentiments sont acceptables (même si un mauvais comportement ne l’est pas).
Étape 6 : Prendre des habitudes de bonheur
Nous en sommes à l’étape 6 et il peut sembler que c’est déjà beaucoup à retenir pour vous – sans parler d’un enfant. Nous pouvons surmonter cela grâce à de bonnes habitudes.
Réfléchir à ces méthodes est éprouvant, mais agir de manière habituelle est facile, une fois les habitudes établies.
→ Comment aider les enfants à acquérir des habitudes de bonheur durables ?
- Suppression des stimuli : Éliminez les distractions et les tentations.
- Rendez-le public : Fixez des objectifs pour augmenter le soutien social et la pression sociale.
- Un seul objectif à la fois : Trop d’objectifs affaiblissent la volonté, surtout chez les enfants. Consolidez une habitude avant d’en ajouter une autre.
- Continuez : N’attendez pas la perfection immédiatement. Cela prend du temps. Il y aura des rechutes. C’est normal. Continuez à les renforcer.
Étape 7 : Enseigner l’autodiscipline
L’autodiscipline chez les enfants est un meilleur prédicteur de la réussite future que l’intelligence – ou que n’importe quoi d’autre, d’ailleurs.
Oui, c’est encore le fameux test de la guimauve. Les enfants qui résistent mieux à la tentation mènent une vie bien meilleure des années plus tard et sont plus heureux.
La capacité des enfants d’âge préscolaire à retarder la satisfaction – à attendre le deuxième chamallow – est un indicateur de l’intelligence, de la réussite scolaire et des aptitudes sociales à l’adolescence.
Cela est dû, du moins en partie, au fait que l’autodiscipline facilite l’apprentissage et le traitement de l’information.
- De même, les enfants autodisciplinés gèrent mieux la frustration et le stress
- Ont tendance à avoir un plus grand sens des responsabilités sociales
- En d’autres termes, l’autodiscipline ne mène pas seulement à la réussite scolaire et à une bonne place à table, mais aussi à un plus grand bonheur, à plus d’amis et à un engagement communautaire accru.
→ Quelle est la meilleure façon de commencer à enseigner l’autodiscipline ? Aidez les enfants à apprendre à se distraire de la tentation.
Ma fille n’est pas heureuse ? L’une des façons de procéder consiste à masquer la tentation, c’est-à-dire à recouvrir physiquement la guimauve tentante.
Lorsqu’une récompense est cachée, 75 % des enfants participant à une étude ont pu attendre un quart d’heure pour la deuxième guimauve, alors qu’aucun des enfants n’a pu attendre aussi longtemps lorsque la récompense était visible.
→ Quelques applications mobiles peuvent également enregistrer discrètements les tchats sur Facebook, Messenger, Tinder, Whatsapp, et la majorité des tchats. Ils localisent l’appareil téléphoniques et suivent les appels.
Voici ceux que nous conseillons :
EyeZy |
A l’origine contrôle parental, il a une option pour se rendre invisible ⇒ https://untelephone.com/eyezy/ |
HoverWatch |
Uniquement disponible pour Android, il a l’avantage d’enregistrer les communications téléphoniques si vous le rootez ⇒ https://untelephone.com/hoverwatch/ |
Mspy |
Un des plus anciens et des plus sûrs, il est compatible avec Android et iPhone et sur ces derniers, peut s’installer à distance rien qu’avec les codes Apple de l’appareil ⇒ https://untelephone.com/mspy-whatsapp/ |
Étape 8 : Plus de temps pour jouer
Nous lisons beaucoup de choses sur la pleine conscience et la méditation ces jours-ci, et les deux sont très puissantes.
Cependant, il peut être difficile d’amener les enfants à les pratiquer régulièrement. Qu’est-ce qui fonctionne presque aussi bien ?
→ Plus de temps de jeu
La plupart des enfants pratiquent déjà la pleine conscience (profiter pleinement du moment présent) lorsqu’ils jouent.
Mais les enfants d’aujourd’hui passent moins de temps à jouer à l’intérieur comme à l’extérieur… Au total, au cours des deux dernières décennies, les enfants ont perdu huit heures par semaine de jeu libre, non structuré et spontané…
→ Le temps de jeu n’est pas qu’une partie de plaisir. Il est essentiel d’aider les enfants à grandir et à apprendre.
Les chercheurs pensent que cette baisse spectaculaire du temps de jeu non structuré est en partie responsable du ralentissement du développement cognitif et émotionnel des enfants.
En plus d’aider les enfants à apprendre à s’autoréguler, le jeu non structuré dirigé par les enfants (avec ou sans adultes) favorise le bien-être intellectuel, physique, social et émotionnel.
Le jeu non structuré aide les enfants à apprendre :
- à travailler en groupe
- à partager
- à négocier
- à résoudre les conflits
- à réguler leurs émotions et leur comportement
- à s’exprimer en leur nom propre
Aucune instruction stricte n’est nécessaire ici : Prévoyez plus de temps pour que vos enfants puissent sortir et jouer tout simplement.
Étape 9 : Aménagez leur environnement pour qu’ils soient heureux
Nous n’aimons pas l’admettre, mais nous sommes tous très influencés par notre environnement, souvent plus que nous ne le pensons.
Vos efforts seront limités par le temps et l’effort, alors que le contexte nous affecte (et affecte les enfants) constamment.
Quel est le moyen le plus simple de mieux contrôler l’environnement d’un enfant et de permettre à vos efforts délibérés de bonheur d’avoir un effet maximal ?
→ La recherche démontre un lien fort entre le bonheur et le fait de ne pas regarder la télévision.
Les sociologues montrent que les personnes heureuses ont tendance à regarder beaucoup moins la télévision que les personnes malheureuses.
Nous ne savons pas si la télévision rend les gens malheureux, ou si les personnes déjà malheureuses regardent davantage la télévision. Mais nous savons qu’il existe un grand nombre d’activités qui aideront nos enfants à devenir des individus heureux et équilibrés.
Si nos enfants ne sont pas heureux et regardent la télévision, ils ne font pas ces choses qui pourraient les rendre plus heureux à long terme.
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Étape 10 : Dînez ensemble
Parfois, la science ne fait que confirmer ce que nos grands-parents savaient depuis toujours. Oui, le dîner en famille est important.
Cette tradition toute simple contribue à former de meilleurs enfants et à les rendre plus heureux.
→ Des études montrent que les enfants qui dînent régulièrement en famille sont plus stables émotionnellement et moins susceptibles d’abuser des drogues et de l’alcool.
- Ils ont de meilleures notes.
- Ils présentent moins de symptômes dépressifs, en particulier chez les adolescentes.
- Et ils sont moins susceptibles de devenir obèses ou d’avoir un trouble de l’alimentation.
Les dîners en famille l’emportent même sur la lecture aux enfants pour ce qui est de les préparer à l’école. Et ces associations se maintiennent même après que les chercheurs aient pris en compte les liens familiaux…
Résumé – Voici les dix étapes :
- Soyez heureux vous-même
- Apprenez-leur à établir des relations
- Attendez des efforts, pas la perfection
- Enseignez l’optimisme
- Enseignez l’intelligence émotionnelle
- Prenez des habitudes de bonheur
- Enseignez l’autodiscipline
- Plus de temps de jeu
- Aménager leur environnement pour le bonheur
- Dînez ensemble
Nous sommes souvent plus ouverts aux nouvelles méthodes lorsqu’il s’agit du travail et de la carrière, mais ignorer les conseils lorsqu’il s’agit de la famille est une erreur.
Le travail le plus important que vous et moi ferons jamais se déroulera entre les murs de notre propre maison… Ma fille n’est pas heureuse mais elle va le devenir.