Être le parent d’un adolescent n’est jamais facile, mais le rôle parental peut sembler accablant quand en plus :
- votre adolescent est violent
- déprimé
- alcoolique
- drogué
- ou s’il s’engage dans un autre comportement imprudent
Vous vous épuisez peut-être à vous réveiller la nuit pour vous demander où votre enfant se trouve, avec qui il est et ce qu’il fait.
Vous désespérez peut-être des échecs de vos tentatives de communication, des combats interminables et de la défiance que vous vivez avec lui.
Bien que le rôle parental d’un adolescent en difficulté puisse être très difficile, il existe des mesures à prendre pour atténuer le stress et le chaos à la maison.
Comment en êtes-vous arrivés là ?
Les parents sentent tout de suite quand des problèmes sérieux surviennent avec leur enfant. Parfois, c’est à l’adolescence, lorsque des facteurs entrent en jeu comme :
- les hormones
- les changements d’humeur
- la rébellion
L’enfant a-t-il subi une perte ou un traumatisme grave qui le pousse à changer ? Parfois, les problèmes peuvent exister depuis la naissance et s’aggraver au fur et à mesure.
Les problèmes médicaux, le stress et l’anxiété peuvent tous contribuer aux problèmes de comportement.
Faut-il accuser les hormones de votre ado ou son comportement ?
Les hormones produites pendant les changements physiques de l’adolescence compliquent votre vision des choses. Les différences biologiques n’excusent pas le mauvais comportement de votre adolescent, et ne le dispense pas de rendre compte de ses actes.
La hausse d’hormones peut expliquer ses impulsions, son anxiété sociale et sa rébellion (voir : Le développement biologique de l’adolescent par J. H. de HAAS et J. F. de WIJN, document pdf à imprimer).
Mais peu importe à quel point il semble indépendant ou perturbé, il a besoin de votre attention et de se sentir aimé par vous.
Même s’il est important de connaître l’origine et le pourquoi du comportement de votre enfant, cette origine n’explique et ne justifie pas tout.
Nous devons quand même le tenir responsable de ses actes.
C’est la vie qui est dure, et elle l’est avec tout le monde.
Comportement d’un adolescent en difficulté par rapport à un adolescent typique
➙ Adolescent typique
- Pour les adolescents, il est important de suivre l’évolution de la mode : des vêtements provocateurs, attirer l’attention ou se teindre les cheveux. À moins que votre adolescent ne veuille des tatouages, évitez de critiquer et gardez vos protestations pour les plus gros problèmes.
- Au fur et à mesure que les adolescents commencent à rechercher l’indépendance, vous vous disputerez régulièrement avec eux.
- Les hormones et les changements physiques signifient souvent que votre adolescent aura des sautes d’humeur, un comportement irritable et de la difficulté à gérer ses émotions.
- La plupart des adolescents essaient l’alcool et fument une cigarette à un moment donné. Beaucoup vont même essayer la marijuana. Parler franchement et ouvertement à vos enfants des drogues et de l’alcool est une façon de vous assurer qu’ils ne vont pas plus loin.
- Les amis deviennent extrêmement importants pour les adolescents et peuvent avoir une grande influence sur leurs choix. À l’adolescence, les adolescents se concentrent davantage sur leurs pairs, ce qui signifie inévitablement qu’ils se retirent de votre influence à vous. Cela peut vous blesser, mais cela ne veut pas dire que votre adolescent n’a pas encore besoin de votre amour.
➙ Adolescent en difficulté
- Le changement d’apparence peut être un signal d’alarme s’il s’accompagne de problèmes à l’école ou d’autres changements négatifs. Les signes de coupure et d’automutilation, de perte ou de gain de poids extrême sont également des signes avant-coureurs.
- L’escalade constante des disputes, la violence à la maison, l’abandon des études, les bagarres et les démêlés avec la justice sont autant de comportements qui vont au-delà de la norme de rébellion des adolescents.
- Les changements rapides de personnalité, la chute des notes, la tristesse persistante, l’anxiété ou les problèmes de sommeil peuvent indiquer la dépression, l’intimidation ou un autre problème de santé mentale. Prenez au sérieux toute discussion sur le suicide.
- Lorsque la consommation d’alcool ou de drogues devient habituelle, surtout lorsqu’elle s’accompagne de problèmes à l’école ou à la maison, elle peut indiquer un problème de toxicomanie ou d’autres problèmes sous-jacents.
- Les signaux d’alarme comprennent un changement soudain d’amis, le refus de se conformer à des règles, ou le fait d’éviter les conséquences d’un mauvais comportement en mentant. De même, si votre adolescent passe trop de temps seul, cela peut aussi indiquer des problèmes.
Les signes avant-coureurs de la délinquance chez un enfant ou un adolescent
- Agressions physiques
- Destruction de biens ou vols
- Cruauté envers les autres ou les animaux
- Menaces et intimidations
La plupart des enfants testent les limites et se heurtent aux conséquences infligées par les parents ou la police. Mais les professionnels sont plus inquiets lorsqu’il y a une tendance chez l’enfant à manquer d’empathie ou à afficher un mépris total envers les sentiments des autres.
Comment gérer un comportement délinquant infantile ?
En tant que parents, vous ne pouvez pas contrôler le comportement de votre enfant. Vous ne pouvez contrôler que votre réaction à ce comportement.
Vous n’êtes pas responsable de tous les choix faits par votre enfant, et vous ne pouvez pas être avec lui à 100 % du temps pour vous assurer qu’il se comporte correctement.
Votre travail est de placer vos enfants devant leurs responsabilités quand ils se comportent mal.
1/ Communiquez avec votre adolescent en difficulté
Cela peut sembler difficile à croire compte tenu de la colère ou de l’indifférence de votre enfant à votre égard, mais les adolescents ont toujours besoin de l’amour, de l’approbation et de l’acceptation de leurs parents.
Vous avez probablement beaucoup plus d’influence sur votre adolescent que vous ne le pensez.
- ♦ Ouvrez la communication avec lui : Soyez conscient de votre propre niveau de stress. Si vous êtes en colère ou contrarié, ce n’est pas le moment d’essayer de communiquer avec votre adolescent. Attendez d’être calme.
- ♦ Soyez présent ou disponible pour votre adolescent. Une offre de disussion avec votre adolescent autour d’un café sera probablement accueillie par un geste sarcastique ou dédaigneux, mais il est important de montrer que vous êtes disponible. Par exemple, insistez pour vous asseoir à l’heure des repas, sans télévision, sans téléphone ni autre distraction.
- ♦ Trouvez un terrain d’entente : Essayer de discuter de l’apparence ou des vêtements de votre adolescent est un moyen radical de déclencher une discussion animée avec lui, mais vous pouvez quand même trouver certains points communs. Une fois que vous aurez trouver un sujet de discussion, votre adolescent se sentira plus à l’aise pour s’ouvrir à vous sur d’autres sujets.
- ♦ Écoutez sans juger ni donner de conseils : Lorsque votre enfant vous parle, il est important que vous l’écoutiez sans le juger, sans vous moquer, sans l’interrompre, sans le critiquer ou lui donner des conseils. Votre adolescent veut se sentir compris et valorisé par vous.
- ♦ Attendez-vous à un rejet : Votre adolescent peut réagir avec colère, irritation ou d’autres réactions négatives. Restez détendu et laissez de l’espace à votre adolescent pour évoluer.
2/ Mettez vos enfants en face de leurs responsabilités
Nous ne saurions trop insister sur l’importance de tenir votre enfant responsable de ses actes. Cela peut signifier lui laisser subir les conséquences naturelles d’une intervention judiciaire.
C’est instinctif de vouloir protéger nos enfants. Aucun parent ne veut que son enfant soit mis en examen ou qu’il passe du temps dans un centre de détention. Malheureusement, le désir de protéger nos enfants peut conduire à les sauver des conséquences, ce qui ne fait qu’empirer les choses et peut renforcer leurs comportements négatifs.
Laisse-le faire ses expériences et apprendre les conséquences de ses actes pour qu’il ne recommence pas.
Ce n’est pas à vous à payer le prix pour votre enfant.
3/ Faîtes face à la colère et à la violence des adolescents
Si vous êtes parent d’un adolescent en colère, agressif ou violent, vous pouvez vivre dans la peur constante. Chaque appel téléphonique peut annoncer que votre fils a été blessé ou qu’il a gravement blessé d’autres personnes.
Certains parents installent un contrôle parental invisible dans le téléphone de leur enfant pour être au courant (voir le test de ce contrôle parental sur notre blog).
Vous n’avez pas à vivre sous la menace de la violence. Supporter la violence est aussi néfaste pour votre adolescent que pour vous.
Si vous vous sentez menacé par votre adolescent, sachez que chacun a le droit de se sentir en sécurité physiquement. Si votre adolescent est violent envers vous, demandez de l’aide immédiatement.
♦ Comment faire face à la colère des adolescents ? |
Lorsque les adolescents ne peuvent faire face à ces sentiments, ils peuvent s’en prendre à eux-mêmes et aux autres, ce qui peut les mettre en danger. Le défi pour les parents est d’aider leur adolescent à faire face à ses émotions et à gérer sa colère d’une manière plus constructive. |
♦ Établir des limites, des règles et des conséquences |
À un moment où vous et votre adolescent serez calmes, expliquez qu’il n’y a rien de mal à ressentir de la colère, mais qu’il existe des façons inacceptables de l’exprimer. Si votre adolescent se déchaîne, par exemple, il devra en subir les conséquences :
Les adolescents ont besoin de limites et de règles. |
♦ Essayez de comprendre ce qui se cache derrière la colère |
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♦ Soyez à l’affût des signes avant-coureurs et des déclencheurs de colère |
Désamorcez la colère avant qu’elle ne devienne incontrôlable. |
♦ Aidez votre adolescent à trouver des moyens sains de soulager sa colère |
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♦ Donnez à votre adolescent de l’espace pour se retirer |
Lorsque votre enfant est en colère, laissez-le se retirer dans un endroit où il peut se retrouver en toute sécurité. Ne suivez pas votre adolescent et n’exigez pas d’excuse ou d’explication pour ça. |
♦ Prenez des mesures pour gérer votre propre colère |
Vous ne pouvez pas aider votre adolescent si vous perdez vous aussi votre sang-froid. Aussi difficile que cela puisse paraître, vous devez rester calme et équilibré, peu importe à quel point votre enfant vous provoque. Si vous ou d’autres membres de votre famille criez, votre ado pensera naturellement qu’il s’agit d’un moyen approprié pour exprimer sa colère. |
♦ Signes avant-coureurs de violence chez un adolescent |
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4/ Passez à l’action
Parlez de vos valeurs familiales, et ensuite appliquez-les. Les enfants se souviennent plus de ce que nous faisons que de ce que nous disons.
En gardant cela à l’esprit, assurez-vous d’avoir communiqué vos propres valeurs et le modèle de comportement que vous aimeriez voir chez votre enfant. Si vous ne voulez pas que votre enfant vole, ne volez pas.
5/ Reconnaissez les signes de dépression chez les adolescents
De nombreux comportements troublés chez les adolescents peuvent être des signes de dépression. En voici des exemples concrets :
♦ Problèmes à l’école. |
Le manque d’énergie et les problèmes de concentration associés à la dépression chez les adolescents peuvent entraîner une baisse d’assiduité et de notes. |
♦ La fuite. |
Beaucoup d’adolescents déprimés s’enfuient ou parlent de s’enfuir de la maison, souvent pour demander de l’aide. |
♦ La violence. |
Certains adolescents – habituellement des garçons – peuvent devenir agressifs et violents lorsqu’ils sont déprimés. |
♦ Comportement imprudent |
Les adolescents déprimés peuvent avoir des comportements dangereux comme la conduite imprudente, la consommation excessive d’alcool ou les rapports sexuels non protégés. |
♦ Dépendance aux smartphones. |
Les adolescents déprimés peuvent surfer en ligne pour échapper à leurs problèmes. L’utilisation excessive du téléphone et d’internet tend à accroître le sentiment d’isolement et à aggraver la dépression. |
♦ Faible estime de soi. |
La dépression peut déclencher des sentiments de honte, d’échec et de malaise social, ou rendre les adolescents extrêmement sensibles à la critique. |
♦ Abus de drogues et d’alcool. |
Les adolescents peuvent consommer de l’alcool ou des drogues dans le but d’ « automédicamenter » leur dépression. |
6/ Si votre enfant a déjà un comportement délinquant (menaces, agression, vol, vandalisme, non-respect du couvre-feu, fugue), faîtes appel à la police
C’est une pilule difficile à avaler. Espérons que les choses n’atteindront pas un niveau sérieux avec la participation des tribunaux, mais il est important de laisser une trace écrite pour montrer que vous avez tenté d’intervenir tôt pour contrer ses comportements illégaux.
Appelez la police si c’est un problème légal.
Demandez-vous : « Est-ce que j’appellerais la police si un voisin se comportait de la même façon ? »
Si le gamin du voisin vous criait dessus et vous insultait, vous ne feriez probablement pas appel à la police. Mais vous ne lui feriez pas non plus de faveurs ni des cadeaux comme lui prêter votre voiture ou lui prêter de l’argent. Il en va de même pour votre enfant.
➺ Donnez toujours une conséquence à chacun de ses actes délictuels
Ça lui montre que lorsqu’il fait A, B s’ensuit toujours. C’est là-dessus que vous avez un contrôle total.
Votre enfant peut faire comme s’il s’en fichait. Il peut continuer à faire les mêmes choix, sans changer de comportement. Mais vous, parent, vous lui aurez montré ce qui se passe dans la « vraie vie » .
Dans le monde réel, il y a des conséquences. Que vous décidiez ou non de changer votre comportement dépend finalement de vous.
7/ Rééquilibrez la vie de votre adolescent
Peu importe la raison exacte des problèmes de votre adolescent, vous pouvez l’aider à retrouver l’équilibre en l’incitant à adopter un mode de vie sain.
- ♦ Créez une structure. L’ordre et la discipline, comme l’heure régulière des repas et du coucher, permet à l’adolescent de se sentir en sécurité. Prendre le petit-déjeuner et le dîner ensemble tous les jours peut aussi être une excellente occasion de faire le point avec votre enfant.
- ♦ Réduisez le temps passé devant les écrans. Il semble y avoir un lien direct entre les émissions de télévision violentes, les films, les contenus internet et le comportement violent des adolescents. Même si votre adolescent n’est pas attiré par la violence, trop de temps passé devant l’écran peut avoir un impact sur le développement du cerveau. Limitez la durée.
- ♦ Encouragez l’exercice. Même un peu d’exercice régulier peut aider à soulager la dépression et améliorer l’estime de soi.
- ♦ Mangez bien. Une alimentation saine peut aider à stabiliser l’énergie de l’adolescent, aiguiser son esprit et égaliser son humeur. Donnez l’exemple à votre adolescent. Préparez plus de repas à la maison, mangez plus de fruits et de légumes et réduisez votre consommation de malbouffe et de soda.
- ♦ Assurez-vous que votre adolescent dorme suffisamment. Le manque de sommeil peut rendre un adolescent stressé, lunatique, irritable et léthargique. Votre adolescent a besoin de 8,5 à 10 heures de sommeil par nuit pour être éveillé et équilibré sur le plan émotionnel.
8/ Trouvez du soutien
Trouvez du soutien pour vous aider.
Lorsque votre enfant se comporte mal ou adopte un comportement délinquant, la chose la plus difficile que vous puissiez faire c’est de le vivre seul.
9/ Prenez soin de vous !
Le stress lié à un adolescent peut avoir des répercussions sur votre propre santé. Cela signifie qu’il faut vous occuper de vos besoins émotionnels et physiques et apprendre à gérer votre stress.
- ♦ Prenez le temps de vous détendre et apprenez à réguler votre stress. Pratiquer régulièrement des techniques de relaxation est un bon point de départ.
- ♦ Parlez-en. Partagez vos sentiments avec un ami en qui vous avez confiance ou trouvez un thérapeute.
- ♦ N’y allez pas seul, surtout si vous êtes un parent célibataire. Trouvez du soutien auprès de votre famille, de vos amis, d’un conseiller scolaire, d’un entraîneur sportif, d’un chef religieux ou d’une autre personne qui a une relation avec votre adolescent.
- ♦ Souvenez-vous de vos autres enfants. Traiter avec un adolescent en difficulté peut perturber toute la famille. Cela peut être particulièrement difficile pour les autres enfants, alors assurez-vous qu’on ne les ignore pas.
En savoir plus ➺ L’intimidation scolaire et la violence à l’école
10/ Imposez une structure
Aider les jeunes à faire bon usage de leur temps libre va souvent de pair avec l’engagement communautaire.
Dans de nombreux endroits, les jeunes jouissent d’une liberté croissante, ce qui est souvent considéré comme un facteur contribuant aux problèmes de délinquance. Au lieu de laisser des esprits jeunes et impressionnables à leur propre sort, il est souvent suggéré de structurer davantage les enfants.
➺ L’une des façons d’y parvenir est d’inscrire les élèves à des activités extrascolaires :
- telles que le sport
- la formation artistique
Cela permet d’éloigner les jeunes de leurs pairs négatifs et de leur enseigner des caractéristiques précieuses comme l’engagement et le travail d’équipe.
➺ L’un des inconvénients est le coût
Toutes les familles n’ont pas les moyens de s’offrir des activités extrascolaires, ou n’ont pas forcément les ressources nécessaires pour transporter leurs enfants vers et depuis ces programmes.
Les centres communautaires peuvent être ouverts aux enfants pendant certaines heures, par exemple, ou les écoles peuvent subventionner certains sports d’équipe ou d’autres activités extrascolaires avec de l’argent collecté spécifiquement à cette fin ou transféré d’autres utilisations approuvées.
11/ Promouvoir l’intimité familiale
Les enfants qui passent plus de temps avec leurs parents dans un cadre familial sont moins susceptibles d’être délinquants.
Les arguments fondés sur la famille suscitent souvent beaucoup de réticences, notamment parce que la plupart des recherches modernes portent sur les structures familiales traditionnelles.
➺ Il est important de noter qu’une famille saine peut prendre de nombreuses formes
- Les mères célibataires
- les partenaires de même sexe
- et d’autres types de famille qui diffèrent du modèle « traditionnel » peuvent être et sont souvent d’excellentes sources de soutien
Inciter les familles de tous types à jouer un rôle actif dans le développement et l’engagement global de leurs enfants peut être un outil très efficace contre la délinquance.
12/ Engager les groupes minoritaires
➺ Les jeunes confrontés à des problèmes tels que la pauvreté sont plus susceptibles d’être délinquants.
Dans de nombreux endroits, les taux de délinquance sont les plus élevés parmi les jeunes issus de minorités. Il existe plusieurs théories pour expliquer cette situation :
- certains suggèrent que c’est parce que la majorité de la société a des attitudes généralement négatives ou stéréotypées envers ces groupes que les jeunes peuvent détecter
- tandis que d’autres disent que c’est parce que les minorités ne sont pas aussi largement exposées à des modèles positifs auxquels elles peuvent s’identifier
➺ La délinquance juvénile est plus fréquente chez les enfants élevés dans un foyer monoparental que dans un foyer biparental.
L’une des mesures les plus immédiates que les groupes ou les communautés peuvent prendre à cet égard est d’encourager les adultes d’origines ethniques et sociétales différentes à interagir avec les jeunes.
Conclusion
On parvient tous à changer, même nos enfants
Pensez à tous les changements que vous avez faits dans votre vie, que vous ayez cessé de fumer, mis fin à une relation malsaine, changé d’emploi ou perdu du poids.
- Vous avez pris la décision de changer votre comportement parce que vous étiez dans le pétrin jusqu’au cou.
- Vous n’étiez plus d’accord avec les conséquences des actes que vous viviez.
- Vos enfants, eux aussi, ont la capacité de changer leur comportement.
En tant que parent, vous ne pouvez pas contrôler le comportement de votre enfant, mais vous pouvez l’aider à changer en le rendant mal à l’aise avec son comportement.
C’est difficile mais on peut encore les aimer
On peut continuer à les guider du mieux que nous pouvons.
Et surtout, nous pouvons continuer à les placer en face de leurs responsabilités. De toute façon, en tant qu’adultes, la société les tiendra responsables de leurs actes. C’est le mieux qu’on puisse faire.
Sources
- A lire sur un autre site : Souffrances psychiques et troubles du développement chez l’enfant et l’adolescent, Guide de repérage à l’usage des infirmiers et assistants de service social de l’éducation nationale
- A lire sur notre blog : Guide des parents pour survivre à l’adolescence