Je vais être franc. Facebook peut être très dangereux si l’on ne fait pas attention.
- Les jeunes peuvent facilement être trompés par de faux profils. On peut finir par se faire violer, kidnapper ou assassiner, c’est-à-dire le pire des scénarios.
- Facebook est un monde de tromperie et il n’y a aucune assurance sur quoi que ce soit. Vous ne dépendrez que de votre perception qui, à son tour, n’aura rien à dépendre.
- Une bonne suggestion serait de limiter son cercle à ses amis proches et aux membres de sa famille qu’il connaît vraiment.
Le monde qui nous entoure est dangereux. Limitez-en l’utilisation autant que possible.
Les risques de l’utilisation des réseaux sociaux pour la santé mentale
Facebook et Instagram et d’autres plateformes de réseaux sociaux sont des sources importantes de socialisation et de création de relations pour de nombreux jeunes.
Bien qu’il y ait des avantages importants, les réseaux sociaux peuvent également être des plateformes :
- d’intimidation et d’exclusion
- d’attentes irréalistes concernant l’image corporelle et les sources de popularité
- la normalisation des comportements à risque
- de nuisance à la santé mentale
Les filles et les jeunes qui s’identifient à des minorités sexuelles et de genre peuvent être des cibles particulièrement vulnérables. Le cerveau des jeunes est encore en développement, et en tant qu’individus, les jeunes développent leur propre identité.
Ce qu’ils voient sur les réseaux sociaux peut définir ce que l’on attend d’eux d’une manière qui n’est pas exacte et qui peut être destructive pour le développement de l’identité et l’image de soi.
L’adolescence est une période de prise de risques, ce qui est à la fois une force et une vulnérabilité. Les réseaux sociaux peuvent exacerber les risques.
Pour les personnes susceptibles de développer un trouble de l’alimentation, les réseaux sociaux peuvent être particulièrement néfastes, car ils permettent aux gens de comparer facilement leur apparence à celle :
- de leurs amis
- de célébrités
- voire d’images plus anciennes d’eux-mêmes
La recherche nous apprend que le degré d’engagement d’une personne dans des activités liées aux photos, comme la publication et le partage de photos sur Facebook ou Instagram, est associé à une moindre acceptation du corps et à une plus grande obsession de l’apparence.
Chez les adolescentes en particulier, le temps qu’elles passent sur les réseaux sociaux est directement lié à la mesure dans laquelle elles assimilent l’idée que la minceur est idéale.
Elles sont poussées à essayer de devenir minces et examinent leur propre corps de manière excessive.
En outre, si une personne est vulnérable à un trouble de l’alimentation, elle peut être particulièrement attirée par la recherche d’informations peu utiles, qu’il est trop facile de trouver sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux présentent-ils des avantages ?
- Pour les jeunes, les réseaux sociaux constituent une plateforme qui les aide à découvrir qui ils sont.
- Pour les jeunes très timides ou introvertis, ils peuvent être un moyen de rencontrer d’autres personnes ayant des intérêts similaires.
- Pendant la pandémie, les réseaux sociaux ont permis aux gens d’entrer en contact d’une manière qui n’était pas possible en personne. Le soutien social et la socialisation ont une influence déterminante sur l’adaptation et la résilience.
Que ce soit dans les réseaux sociaux ou en personne, un bon groupe de pairs, équilibrés, fait toute la différence.