- Sommes-nous dépendants du fait de trop penser ?
- Est-il même possible d’arrêter de penser ?
Les pensées semblent circuler en permanence, sans interruption. Matin, midi et soir, notre esprit est occupé à se souvenir, à regretter, à se plaindre, à planifier, à imaginer et à s’inquiéter. Et lorsque nous essayons de freiner, il semble que nos pensées se multiplient. Trop penser peut être épuisant.
Si vous sentez que vous avez besoin d’une pause, lisez ce qui suit pour apprendre 4 façons d’arrêter de trop penser.
Pourquoi les pensées sont-elles un problème ?
Lorsque vous réfléchissez, vos pensées concernent-elles le passé ou l’avenir, ou seulement le moment présent ?
Pour le savoir, vous pouvez essayer cet exercice simple.
- Asseyez-vous, les yeux fermés, et imaginez que vous avez trois paniers, l’un à gauche étiqueté passé, l’autre à droite étiqueté futur, et l’autre devant vous étiqueté présent.
- Continuez à vous asseoir et laissez vos pensées s’écouler sans essayer de les autoritaires.
- Au fur et à mesure que les pensées surgissent, placez-les mentalement dans le panier approprié. Après quelques minutes, vous constaterez que la plupart des pensées concernent le passé ou le futur.
Trop souvent, nous sommes bloqués dans le passé ou le futur. Ces pensées se répètent dans notre esprit comme un disque rayé. Ce type de pensée draine notre énergie.
Ce n’est pas qu’il y ait quelque chose de mal à penser en soi. Mais lorsque des pensées envahissantes vous stressent et vous détournent du moment présent, cela peut commencer à poser problème. La solution n’est pas de ne plus jamais avoir de pensées, mais plutôt d’être davantage dans le moment présent et de s’intéresser à ce qui se passe autour de vous.
Si vous avez déjà observé un jeune enfant, vous remarquerez qu’il ne pense qu’à « aujourd’hui » .
Il ne pense pas vraiment à ce qui s’est passé hier ou la semaine dernière. Pour un enfant, le passé n’existe pas. Il n’existe pas, sauf sous forme de souvenirs.
Les enfants ne passent pas non plus beaucoup de temps à penser à ce qui se passera dans le futur, sauf peut-être lorsqu’il s’agit d’anniversaires ou de Noël. La plupart du temps, ils vivent le moment présent. Mais en grandissant, les enfants perdent ce sentiment de pleine conscience et de présence.
Le fait d’être attentif et présent permet de moins réfléchir !
La bonne nouvelle, c’est que, puisque nous avons tous été des enfants, nous sommes capables de revenir à ce pays naturel. Il nous suffit de nous entraîner à utiliser quelques outils pour nous réhabituer à être naturellement dans le moment présent, avec moins de pensées !
Voici quatre façons de vous aider à avoir moins de pensées indésirables tout en étant conscient de ce qui se passe maintenant.
1. Bougez votre corps et pensez moins
Vous voulez plus d’espace entre vos pensées ? Essayez de bouger votre corps. La danse, en particulier, permet à l’esprit de penser moins et d’être simplement.
Vous vous sentez un peu sceptique ? Essayez-le ! Que vous soyez accablé de regrets ou inquiet de ce qui se passera demain, mettez vos chansons préférées à fond et dansez comme un fou !
Votre esprit ne pourra plus s’accrocher à ces pensées indésirables. La thérapie par la danse vous aidera également à augmenter votre niveau d’énergie et à faire face à la tristesse, entre autres choses.
Si la danse n’est pas votre truc, essayez la randonnée. Le fait d’être dans la nature présente l’avantage supplémentaire d’apporter de l’air frais et de l’énergie vibrante qui nous rechargent naturellement.
- Que vous dansiez
- que vous fassiez de la randonnée
- ou que vous trouviez une autre activité physique qui vous convienne
…terminez par quelques minutes d’assise en fermant les yeux. Vous pourriez vous retrouver dans un pays calme et méditatif où vos pensées s’effacent.
2. Chantez à tue-tête
Tout comme le fait de bouger son corps, le chant peut également aider à réduire les pensées.
La clé pour chanter afin de réduire les pensées gênantes est de se donner à fond ! Comme pour la danse, chanter avec abandon vous permet d’être pleinement présent. Voici quelques conseils que vous pouvez utiliser :
- Concentrez-vous à 100 % sur le chant, sans faire d’efforts à moitié
- Chantez sous la douche ou dans la voiture
- Chantez en groupe
- Ne vous préoccupez pas de ce que les autres vont penser de vous.
- Chantez dans une autre langue si possible
- Terminez par quelques minutes de silence.
3. Respirez pour réduire vos pensées
Saviez-vous qu’il existe un lien direct entre vos pensées et vos émotions, et la façon dont vous respirez ? Lorsque vous ressentez une émotion forte, votre respiration change.
J’aime à considérer les exercices de respiration comme des boutons de réglage du volume des pensées. Le simple fait de pratiquer un exercice de respiration peut vous permettre d’avoir des pensées plus calmes ou moins nombreuses.
L’un de mes exercices de respiration préférés s’appelle la respiration de l’abeille fredonnante. Essayez-le !
4. Sachez méditer
Compte tenu du grand nombre d’idées fausses sur la méditation et des innombrables techniques existantes, il est essentiel de connaître la bonne façon de méditer. Nous voulons tous nous débarrasser de notre stress, mais pour y parvenir, nous devons méditer correctement !
L’une des principales idées fausses sur la méditation est qu’il ne faut pas avoir de pensées ! Oui, nous aimons tous l’idée de pouvoir arrêter de penser, surtout lorsque nous sommes coincés dans nos pensées. Mais les pensées font partie de la méditation !
La première chose à savoir est de ne pas résister à vos pensées. N’essayez pas de vous débarrasser de vos pensées.
L’une des tendances naturelles de l’esprit est que tout ce à quoi vous résistez persistera. Essayer de ne pas penser à quelque chose ne fait que multiplier ces pensées. Essayer, c’est faire un effort et l’effort est en contradiction avec la méditation.
Lorsque vous supprimez l’effort de la méditation, alors la méditation peut avoir lieu. Lorsque vous vous asseyez pour méditer, pensez à ces trois choses :
- Je ne veux rien
- Je ne fais rien
- Je ne suis rien
Abandonner ses désirs, même pour une bonne expérience de méditation, est la première clé.
L’abandon de tous vos efforts est la deuxième clé. Il faut également renoncer à toutes les étiquettes et à tous les rôles qui peuvent interférer avec la méditation. Juste pour le temps passé en méditation, abandonnez toute idée que vous êtes ou n’êtes pas un bon méditant.
Laissez également de côté les rôles de mère/père, mari/femme, fille/fils, etc. Ces trois clés permettent aux pensées de s’apaiser afin que vous puissiez profiter de méditations plus profondes.
Appelez un ami et parlez-lui d’un sujet complètement différent.
Mettez-vous au défi de réorganiser votre bibliothèque en 10 minutes.
Asseyez-vous et planifiez vos prochaines vacances
Passez quelques minutes à désencombrer une pièce particulière.
Mettez de la musique et dansez
Faites de l’exercice vigoureusement (une promenade lente vous donnera plus de temps pour réfléchir, mais un entraînement rapide exige de la concentration).
Pratiquez un passe-temps.
Sujet intéressant, merci. Certains problèmes de santé mentale, comme la dépression et l’anxiété, augmentent le risque de penser à des choses désagréables. L’inverse est également vrai : le fait de penser à des choses désagréables augmente le risque de développer un problème de santé mentale.