Les technologies numériques ont profondément modifié l’enfance et l’adolescence.
L’internet et les moyens d’y accéder, tels que les tablettes et les smartphones, ainsi que les plateformes de réseaux sociaux et les applications de messagerie, font désormais partie intégrante de la vie des jeunes du monde entier.
Ce qu’internet a transformé pour nos enfants
- Tous ces outils ont transformé leur éducation
- leur apprentissage
- la façon dont ils nouent et entretiennent des amitiés
- la manière dont ils passent leur temps libre
- leur engagement dans la société au sens large.
La situation des enfants dans le monde en 2023 :
- 1 utilisateur d’internet sur 3 a moins de 18 ans
- 71 % des 15-24 ans sont en ligne, ce qui en fait le groupe d’âge le plus connecté au monde
- La fracture dite numérique est importante : 346 millions de jeunes n’ont pas internet, les adolescents africains étant les plus touchés (60 % ne sont pas connectés contre 4 % en Europe)
Les laissés-pour-compte d’internet
Les jeunes qui n’ont pas de compétences numériques, qui vivent dans des régions reculées ou qui parlent une langue minoritaire sont également laissés pour compte lorsqu’il s’agit d’exploiter les possibilités offertes par les technologies numériques. Ces avantages comprennent :
- l’accès à l’éducation
- à la formation
- à l’emploi
- ce qui peut contribuer à briser les cycles intergénérationnels de la pauvreté, ainsi que l’accès aux nouvelles sources d’information qui peuvent contribuer à protéger leur santé, leur sécurité et leurs droits.
Risques et préjudices de l’ère numérique
Les technologies numériques ont augmenté l’ampleur des abus et de l’exploitation sexuelle des enfants.
Les auteurs de rapports sexuels sur des enfants ont davantage accès aux enfants par l’intermédiaire de profils non protégés sur les réseaux sociaux et de forums de jeux en ligne. Les avancées technologiques ont permis aux délinquants individuels et aux réseaux de traite d’échapper à la détection grâce à des plateformes chiffrées et à la création de fausses identités, et de poursuivre plusieurs victimes en même temps.
Les jeunes ne sont pas seulement menacés par l’exploitation des adultes ; les enfants peuvent aussi obtenir des photos sexuelles ou intimes d’un camarade et les partager avec ou sans son consentement. Grâce aux progrès numériques, les brimades ne se limitent plus aux portes de l’école ; la cyberintimidation est une nouvelle méthode permettant aux brimades de blesser et d’humilier leurs victimes d’un simple clic sur un bouton.
Les mots et les images postés sur internet et destinés à blesser sont difficiles à effacer, ce qui accroît le risque de revictimisation.
Le temps que les enfants passent à utiliser la technologie numérique
Ses effets sur leur activité physique et leur santé mentale sont remarqués. Les données suggèrent qu’une utilisation modérée de la technologie numérique peut être bénéfique pour le bien-être mental des enfants, tandis qu’une utilisation excessive peut être préjudiciable.
Les relations sociales des enfants semblent être améliorées par la technologie numérique, d’autant plus que la majeure partie de leur cercle social est désormais en ligne. Les données relatives à l’activité physique sont mitigées et des recherches plus approfondies sont nécessaires dans ce domaine.
Certains sites web et applications présentent un risque pour la santé des jeunes vulnérables, comme ceux qui encouragent :
- l’automutilation
- le suicide
- ou l’anorexie
Les jeux d’argent ne devraient pas être accessibles aux mineurs. Une enquête de 2017 a révélé que 3 % des jeunes de 11 à 16 ans au Royaume-Uni ont dépensé une partie de leur propre argent dans des jeux d’argent en ligne, et que 7 % ont utilisé les comptes de leurs parents, avec ou sans leur permission.
Malgré ces problèmes, la popularité et l’utilisation des technologies numériques continueront de croître. Toutefois, il existe un fossé intergénérationnel en matière de connaissances et de compétences numériques.
Le fossé intergénérationnel en matière de connaissances et de compétences numériques
Les enseignants et les parents ont besoin de formation pour enseigner les compétences numériques et la sécurité internet aux enfants.
Ils sont également essentiels pour aider les jeunes à évaluer les nouvelles et les sources d’information fiables et à naviguer dans les pressions des réseaux sociaux. Les écoles sont également un forum important pour discuter de la cyberintimidation, et les programmes de lutte contre l’intimidation doivent inclure le harcèlement internet.
Certains enfants n’ont jamais été sur internet ou n’y ont qu’un accès limité et ne profitent pas des avantages de la connectivité.
Des stratégies de marché doivent venir stimuler la concurrence entre les fournisseurs, et des incitations fiscales doivent contribuer à réduire le coût de l’accès.
Les entreprises numériques, quant à elles, ont la responsabilité de protéger les jeunes utilisateurs contre les dangers. L’Alliance mondiale WePROTECT pour mettre fin à l’exploitation sexuelle des enfants sur internet, à laquelle participent des entreprises technologiques, des organisations internationales et des pays, est un bon exemple d’approche coordonnée et multipartite pour lutter contre cette menace qui n’a pas de frontières.
⇒ Certains parents installent dans le téléphone familial l’application Mspy capable de :
- espionner discrètement le téléphone
- enregistrer les réseaux sociaux comme Tinder, Facebook et autres Viber
- localiser et copier les SMS
⇒ Ici la démonstration gratuite de l’application.
Les enfants et les adolescents ont le plus à gagner et sont le plus menacés par les technologies numériques
Ils doivent être au premier plan des politiques numériques nationales et mondiales, non seulement pour les protéger des préjudices en ligne, mais aussi pour permettre à la technologie de les aider à réaliser leur plein potentiel.
A l’heure actuelle, il n’existe toujours pas de preuves empiriques cohérentes permettant de déterminer si la technologie numérique entrave ou favorise le bien-être. Selon toute vraisemblance, les effets généraux sont au mieux faibles et probablement négatifs. Dès que l’on prend en compte d’autres facteurs, cette conclusion ne tient plus.
Une utilisation active visant à établir des liens sociaux significatifs peut avoir des effets positifs.
L’utilisation passive a probablement des effets négatifs. Les deux peuvent suivre une tendance non linéaire. Toutefois, les recherches montrant les effets causaux de l’utilisation générale des technologies numériques sur le bien-être sont rares.
Compte tenu de ces limites, plusieurs chercheurs soutiennent que l’utilisation de la technologie joue un rôle de médiateur :
- Les problèmes existants augmentent l’utilisation inadaptée de la technologie, qui diminue alors la satisfaction de vivre.
- L’utilisation extrême de la technologie numérique est plus susceptible d’être le symptôme d’un problème sociopsychologique sous-jacent que l’inverse.
- En résumé, lorsqu’il s’agit d’évaluer les effets de l’utilisation des technologies sur le bien-être des adolescents, l’une des meilleures réponses est que c’est compliqué.
Ce manque de preuves n’est pas surprenant, car il n’y a pas de consensus sur les définitions, les mesures et les méthodes centrales. Plus précisément, l’utilisation des technologies numériques est un terme générique qui englobe de nombreux comportements différents.
Les adultes ont toujours critiqué la jeune génération, et les médias (romans, musique rock, bandes dessinées ou jeux informatiques) ont souvent été l’un des coupables
Les paniques médiatiques sont cycliques, et nous devrions nous abstenir de blâmer simplement l’inconnu.
Compte tenu du débat public, nous devrions plutôt souligner que la technologie numérique n’est pas bonne ou mauvaise en soi. La technologie numérique n' »arrive » pas aux individus. Au contraire, les individus utilisent activement la technologie, souvent avec beaucoup de compétence.
Les données actuelles suggèrent que l’utilisation typique de la technologie numérique ne nuira pas à un adolescent typique. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de cas individuels et de scénarios dans lesquels les effets peuvent être négatifs et importants.
Soyons prudents, mais pas alarmistes.