fillette se cache les yeux avec sa natte air triste

Agnès Michaud

J’ai peur que ma fille soit suicidaire

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Cette situation peut être très angoissante pour n’importe quel parent et elle est d’autant plus difficile à gérer que si vous lui en parlez, votre enfant peut penser que vous violez sa vie privée.

Souvent, on réalise les pensées suicidaires de sa fille ou de son fils en lisant un de ses messages sur les réseaux sociaux. Le message de votre enfant pourrait très bien être un appel à l’aide, et vous avez raison de le prendre au sérieux. De telles actions requièrent votre attention immédiate.

Il est préférable que vous lui parliez directement

  1. Dites-lui ce que vous avez lu et que vous craignez qu’elle ait des pensées suicidaires.
  2. Apportez-lui votre soutien et faites preuve d’empathie.
  3. Posez-lui des questions.
  4. Laissez-lui le temps de répondre et écoutez attentivement ce qu’elle dit.

Ce n’est pas le moment de la juger, de la discipliner ou de la gronder. Même si elle nie avoir des idées suicidaires, prévoyez une surveillance supplémentaire.

Tant que vous n’avez pas compris ce qui se passe, ne la laissez pas seule pendant de longues périodes. La meilleure solution consiste à consulter un thérapeute ; les pensées et les sentiments suicidaires nécessitent le soutien et l’évaluation attentive d’un professionnel.

Surveillez les signes suivants qui indiquent que les choses pourraient empirer

  • se retirer et se déconnecter des activités quotidiennes normales
  • dormir plus longtemps que d’habitude
  • isolement par rapport à ses pairs
  • problèmes d’amitié
  • parler de se désintéresser de tout
  • se débarrasser d’objets personnels.

Si votre fille admet qu’elle a envie de se faire du mal, emmenez-la aux urgences pour une évaluation immédiate, car des mesures de sécurité supplémentaires doivent être mises en place. Lorsqu’il s’agit de la sécurité de votre fille, ne vous inquiétez jamais de réagir de manière excessive – agissez.

Réalisez que votre enfant est peut-être confronté à des risques de suicide que vous n’avez pas encore envisagés.

De nombreux parents s’interrogent : Est-ce que cela pourrait vraiment arriver à mon enfant ? Malheureusement, la réponse est oui. Chaque année, des jeunes de toutes races, ethnies, identités de genre, orientations sexuelles, niveaux de revenus et milieux communautaires meurent par suicide. En fait, le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes de 10 à 24 ans.

⇒ Voici 10 éléments qui peuvent amener les jeunes à envisager de mettre fin à leurs jours :

  1. Perte d’un être cher à la suite d’un décès, d’un divorce, d’un déploiement, d’une expulsion ou d’une incarcération
  2. Intimidation (en personne ou sur internet)
  3. Discrimination, rejet ou hostilité en raison de l’identité de genre ou de l’orientation sexuelle
  4. Racisme, discrimination, inégalités et facteurs de stress connexes
  5. Antécédents familiaux de suicide ou de problèmes de santé mentale
  6. La stigmatisation (la croyance qu’il est mal ou honteux de parler de santé mentale ou de suicide)
  7. Accès facile à des armes à feu ou à d’autres outils ou substances mettant en danger la vie des gens
  8. le fait d’être témoin ou victime de violences ou d’abus domestiques
  9. L’instabilité financière, source d’inquiétude et d’insécurité
  10. Suicide à l’école ou dans le groupe d’amis
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Gardez votre adolescent en sécurité : Envisagez de confier vos armes à des proches de confiance ou rangez-les en toute sécurité pour réduire les risques de tragédie.

Essayez de ne pas considérer ce que vous voyez comme un « drame d’adolescent »

Ne supposez jamais que votre enfant exagère ou joue un jeu s’il dit ou écrit :

« Je veux mourir ».

« Je ne m’en soucie plus. »

« Rien n’a d’importance. »

« Je me demande combien de personnes viendraient à mon enterrement.

« Parfois, j’aimerais m’endormir et ne jamais me réveiller. »

« Tout le monde serait mieux sans moi. »

« Vous n’aurez plus à vous soucier de moi très longtemps. »

Beaucoup d’enfants qui tentent de se suicider le disent à l’avance à leurs parents (mais d’autres ne le font pas). Ces mots indiquent un besoin urgent d’aide.

Ne prenez pas le risque de vous tromper. Prenez au sérieux toute déclaration concernant le suicide.

Réagissez avec empathie et compréhension

Lorsque votre enfant parle ou écrit sur le suicide, vous pouvez vous sentir choqué, blessé ou en colère. Vous pouvez même vouloir nier ce que vous voyez ou vous disputer avec votre enfant. Ces sentiments sont naturels et valables, mais il est essentiel de vous concentrer avant tout sur les besoins de votre enfant.

Votre objectif est de créer un espace sûr où votre enfant peut vous faire confiance pour l’écouter et exprimer ses inquiétudes, mais sans le juger ni le blâmer.

Au lieu de réagir ainsi :

  • « C’est ridicule de dire ça. »
  • « Tu as une belle vie, pourquoi y mettre fin ? »
  • « Tu n’es pas sincère. »
  • « Je n’arrive pas à croire ce que j’entends ! »

Gérez vos propres sentiments afin de pouvoir répondre avec empathie :

  • On dirait que tu souffres énormément et que tu ne vois pas d’issue.
  • Tu te demandes peut-être comment la vie a pu devenir aussi compliquée et difficile.
  • En ce moment, tu n’es pas sûr d’avoir les réponses aux problèmes auxquels tu es confronté.
  • Tu dois vraiment, vraiment souffrir à l’intérieur pour envisager de mettre fin à ta vie.

Demandez immédiatement l’aide d’un professionnel.

Si votre adolescent s’automutile ou si vous pensez qu’il risque de faire une tentative de suicide, emmenez-le au service des urgences de l’hôpital le plus proche. Il est essentiel d’agir rapidement lorsque la situation a atteint un point critique.

Si vous voyez des signes de pensées suicidaires mais que vous ne sentez pas de crise immédiate, vous devez quand même agir. Contactez votre pédiatre ou les prestataires locaux de services de santé mentale qui traitent les enfants et les adolescents. Expliquez-lui ce que vous voyez et entendez et prenez rendez-vous pour une évaluation de santé mentale.

Les prestataires de soins de santé peuvent vous aider, vous et votre adolescent, à élaborer un plan de sécurité qui couvre les aspects suivants :

  • les signes avant-coureurs ou les déclencheurs qui, selon votre adolescent, peuvent conduire à des pensées suicidaires
  • les mesures possibles pour l’aider à faire face à la situation lorsqu’il se sent dépassé par les événements
  • Les sources de soutien : famille, amis, enseignants, mentors et autres.
  • les personnes à contacter en cas d’urgence et les mesures à prendre si la situation s’aggrave.
RésuméComment agir
Situation angoissante pour les parentsLes parents peuvent être confrontés à une situation très angoissante s’ils pensent que leur enfant a des idées suicidaires, mais ils peuvent l’aider.
Comment réagir si votre enfant a des pensées suicidairesSi vous réalisez que votre enfant a des pensées suicidaires, parlez-lui directement, apportez votre soutien et posez des questions. Consultez un thérapeute pour obtenir un soutien professionnel.
Signes à surveillerSurveillez les signes qui pourraient indiquer que les choses empirent, comme le retrait des activités normales, un sommeil excessif, l’isolement, des problèmes d’amitié, le désintérêt, le fait de se débarrasser d’objets personnels.
Quoi faire si votre enfant admet qu’il veut se faire du malSi votre enfant admet qu’il veut se faire du mal, emmenez-le aux urgences pour une évaluation immédiate.
Risques de suicide chez les jeunesLe suicide est une réalité pour les jeunes de toutes les origines, les facteurs qui peuvent amener les jeunes à envisager de mettre fin à leurs jours sont variés et incluent la perte d’un être cher, l’intimidation, la discrimination, le racisme, les antécédents familiaux, la stigmatisation, l’accès facile aux armes et aux substances dangereuses, la violence domestique, l’instabilité financière, ainsi que les suicides dans l’entourage.
Conseils pour les parentsNe sous-estimez pas les signes de détresse chez leur enfant et ne supposez pas que les problèmes de santé mentale ou les idées suicidaires sont un simple « drame d’adolescent » .

Certains parents installent dans le téléphone familial l’application Mspy capable de :

  • espionner discrètement le téléphone
  • enregistrer les réseaux sociaux comme Tinder, Facebook et autres Viber
  • localiser et copier les SMS

Plutôt logiciel-espion que contrôle parental, choisissez l’application EyeZy si c’est la deuxième solution que vous souhaitez.

Les armes à feu sont dangereuses : Verrouillez et déchargez toutes les armes, stockez les munitions séparément pour minimiser les risques de suicide chez les adolescents.

Retirez ou mettez en lieu sûr les armes à feu que vous possédez à la maison. Faites de même avec les autres outils et substances mortels.

La moitié des suicides de jeunes se produisent avec des armes à feu et les tentatives de suicide avec des armes à feu sont presque toujours fatales. L’option la plus sûre est de loin de retirer les armes et les munitions de votre domicile lorsque votre adolescent a des pensées suicidaires.

De nombreuses familles confient leurs armes à des proches ou à d’autres personnes de confiance afin de protéger leur adolescent pendant cette période de vulnérabilité.

L’entreposage en toute sécurité à la maison est la deuxième meilleure option

Verrouiller et décharger toutes les armes, avec les munitions stockées et verrouillées dans un espace séparé, réduit le risque de tragédie, mais seulement si votre adolescent ne connaît pas la combinaison de la serrure ou l’endroit où la clé est cachée.

Une autre option consiste à démonter les armes à feu et à ranger leurs composants séparément et sous clé.

Bien entendu, les armes à feu ne sont pas les seuls moyens de suicide que votre enfant peut chercher à utiliser

Les médicaments prescrits et les médicaments en vente libre peuvent présenter des risques lors d’une crise suicidaire. Les familles doivent conserver les médicaments sous clé et, dans la mesure du possible, réduire la quantité de médicaments disponibles.

Envisagez également d’acheter des médicaments en vente libre sous blister plutôt qu’en flacon, afin de ralentir l’accès aux pilules.

⇒ Voici d’autres outils et substances potentiellement mortels que vous devriez envisager de mettre sous clé :

  • L’alcool
  • Les drogues illicites
  • Produits d’entretien et autres produits toxiques
  • Produits de dépoussiérage en boîte
  • Inhalants
  • Antigel
  • Couteaux, rasoirs ou autres armes
  • Cordes, ceintures ou sacs en plastique

Le travail consistant à retirer ou à mettre sous clé ces objets et substances peut sembler décourageant, mais la sécurité de votre enfant est en jeu. Les tentatives de suicide sont souvent impulsives et un moment de crise peut dégénérer très rapidement.

Il est essentiel de s’assurer que votre enfant ne puisse pas mettre la main sur des moyens mortels au mauvais moment.

Lorsque votre enfant entre en traitement, concentrez-vous sur la création d’espoir

L’équipe soignante de votre enfant recommandera probablement une combinaison de mesures pour réduire les symptômes de santé mentale et les pensées suicidaires.

  • Les médicaments,
  • la thérapie par la parole
  • les techniques de réduction du stress
  •  le yoga
  • la méditation
  • ou la tenue d’un journal peuvent faire partie du plan

Rassurez votre enfant de manière réaliste tout au long du processus. Rappelez-lui (et rappelez-vous) que les périodes difficiles ne durent pas éternellement. Les gens se sentent mieux lorsqu’ils reçoivent un traitement et un soutien efficaces.

Si votre enfant exprime des sentiments de stigmatisation ou de honte, vous pouvez lui rappeler qu’une personne sur cinq présente des symptômes de santé mentale à un moment ou à un autre de sa vie. La santé mentale fait partie de la santé tout court et demander de l’aide est un signe de respect de soi et de maturité.

enfant et sa mere
Gardez votre adolescent en sécurité : Envisagez de confier vos armes à des proches de confiance ou rangez-les en toute sécurité pour réduire les risques de tragédie.

Encouragez-le à voir leur famille et leurs amis

Votre enfant peut être réticent à passer du temps avec d’autres personnes, mais vous pouvez lui expliquer que le soutien social l’aidera à se sentir mieux.

Même s’il a besoin de plus de temps calme au début, vous l’encouragerez gentiment à sortir avec sa famille, ses amis et ses voisins. Évitez les luttes de pouvoir autour d’événements ou d’invitations spécifiques, car votre objectif est de respecter les besoins de votre enfant et de minimiser le stress.

Proposez-lui de faire de l’exercice

L’activité physique atténue les symptômes de santé mentale et soutient le plan de bien-être de votre enfant.

  • Qu’il s’agisse d’une promenade quotidienne à l’extérieur,
  • d’une séance d’entraînement au gymnase,
  • d’un cours d’exercices en ligne ou d’autre chose,

…l’exercice physique aura un effet positif sur la santé mentale de votre enfant :

Améliorer l’humeur de votre enfant en stimulant la production d’endorphines (substances naturelles présentes dans le cerveau et le corps qui aident à équilibrer le stress et à gérer la douleur).

Favorise l’augmentation des niveaux de sérotonine, une autre substance du cerveau et du corps qui contribue à une humeur positive et à un sommeil réparateur.

Les experts recommandent de faire 30 à 40 minutes d’exercice entre 2 et 5 fois par semaine. Toute forme d’exercice est acceptable. Ce qui compte le plus, c’est que votre enfant aime cette activité et qu’il se sente motivé pour la pratiquer régulièrement.

Encouragez l’équilibre et la modération

Les adolescents en crise doivent se ménager. Cela signifie qu’il faut adopter un rythme réaliste et éviter les expériences qui pourraient s’avérer accablantes.

Rassurez votre adolescent sur le fait que prendre soin de soi n’est jamais un signe de faiblesse. Tout ce que nous faisons dans la vie est influencé par notre santé, il est donc essentiel de se donner le temps de guérir.

Les tâches importantes peuvent être divisées en tâches plus petites et plus faciles à gérer et, progressivement, à mesure que votre enfant prendra confiance en lui et se renforcera, il se sentira prêt à en faire plus.

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