Homme masculin

Ferragus Labrosse

La masculinité traditionnelle

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Au cours des dernières années, la masculinité est devenue une explication fourre-tout pour désigner la violence et le sexisme masculins.

Lutter contre l’intimidation et le harcèlement sexuel, ce serait lutter contre la masculinité ? Un conflit prévisible a accompagné la montée de ce terme. De nombreux conservateurs affirment que les accusations de masculinité sont une attaque contre la virilité elle-même. De nombreux progressistes, pour leur part, affirment que la désintoxication de la masculinité est une voie essentielle vers l’égalité des sexes. On le voit, le débat devient politique.

Au milieu de ce discours enflammé, des articles de journaux et de magazines mettent en cause la masculinité pour désigner des viols, des meurtres, des fusillades de masse, la violence des gangs, le changement climatique, le Brexit, la montée du Rassemblement National en France et l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis.

La masculinité peut être en effet destructrice. Mais les positions conservatrices et libérales sur cette question comprennent mal comment fonctionne le terme de masculinité. Lorsque les gens l’utilisent, ils ont tendance à diagnostiquer le problème de l’agressivité masculine comme une maladie culturelle ou spirituelle – quelque chose qui a infecté les hommes d’aujourd’hui et les conduit à des actes reprochables. Mais la masculinité n’est pas une cause en soi.

Réhabiliter la masculinité a pour but de mieux comprendre les croyances traditionnelles et d’accepter, dans notre société contemporaine, la biologie animale dont nous sommes issus. Le constat est le suivant : Les hommes occidentaux ont perdu de vue leurs idéaux et ne savent plus comment adapter leur comportement humain à une société ne leur donnant plus d’opportunité amoureuse.

S’éduquer à la séduction

Les comportements d’accouplement et les liens de couple ont été bousculés et bouleversés au XXème siècle par les facteurs suivants:

  • la technologie,
  • l’évolution démographique,
  • la migration de la ruralité en direction des villes,
  • la promotion des comportements de promiscuité sexuelle,
  • la destruction des rôles sexuels traditionnels.

Peu d’hommes, aujourd’hui, parviennent à s’y retrouver et à trouver une femme moderne avec laquelle se reproduire. Il n’en en ont plus la capacité, perdus sous des tonnes d’informations contradictoires et une éducation qui n’en est plus une. Comment s’y prendre ? Où se trouve mon bonheur ? Personne ne l’explique !

Le jeu de la séduction auquel ils participent conduit majoritairement à un échec sans une intervention délibérée qui augmente leur attractivité aux yeux des femmes, encouragées qu’elles sont à rechercher des hommes de valeur.

Le « jeu de la séduction » est un ensemble de comportements qui augmentent l’attrait sexuel d’un homme pour les femmes et donc son accès à la reproduction. Cela peut aller d’une ligne d’ouverture qui permet d’entamer une conversation avec une femme de manière intéressante à un mouvement physique qui fait monter l’intimité dans la chambre à coucher d’une manière qui est le plus susceptible de conduire à des rapports sexuels.

Ne plus avoir honte de sa masculinité, c’est donner aux hommes un ensemble d’outils et de croyances qui leur permettent d’entrer plus facilement dans la course à la séduction. Dans notre société occidentale contemporaine, un homme qui ne se comprend pas lui-même peut n’avoir aucune relation sexuelle du tout au cours de sa vie. La solitude et l’isolement sont une réalité bien triste, même dans un appartement en plein milieu d’une ville. Pourquoi cet isolement se fait-il plus prégnant qu’auparavant ? Tout simplement parce que le nombre d’individus sur Terre a décuplé et que la société et l’éducation des parents ne font plus aucun effort pour favoriser l’interaction entre les gens.

Cherchons ensemble les réponses aux signaux envoyés par les femmes, quel que soit leur environnement. Les désirs féminins évoluant régulièrement, il faut que votre comportement soit en constante évolution, tandis que vos croyances intérieures restent pour la plupart statiques, basées sur des vérités biologiques connues qui découlent de la science de la reproduction animale et d’études basées sur le comportement sexuel humain.

Les rôles sexuels traditionnels

Les humains auraient divergé des chimpanzés il y a 7,2 millions d’années. Au cours de cette période, la sélection naturelle a exercé des pressions différentes sur nos ancêtres chasseurs-cueilleurs afin d’augmenter leurs chances de survie. La différence la plus visible entre les sexes est la masse musculaire, une femme moderne étant 40% moins musclée qu’un homme, car des hommes plus forts étaient plus à même d’assurer la survie individuelle et collective.

Nos cerveaux ont également accumulé des différences de comportement, de psychologie et de réaction à divers stimuli environnementaux. La somme de ces différences conduit à l’apparition de forces et de faiblesses pour chacun des sexes. Ces forces et ces faiblesses permettent aux hommes et aux femmes d’exercer des rôles humains différents, même si le cerveau n’est pas plus sexué que le foie, les reins ou le cœur. Cet article anglais de Nature affirme que:

La plupart d’entre nous restons prisonniers d’une « camisole de force biosociale » qui détourne un cerveau essentiellement unisexe vers une voie culturellement genrée.

Autrement dit : ce n’est pas le cerveau des femmes et des hommes qui est différent, c’est le mode de vie des gens qui détourne la biologie dans des directions différentes.

De la même manière qu’existe la division économique du travail, les rôles sexuels traditionnels ont réparti les tâches relatifs à la survie et à l’éducation des enfants entre les deux sexes. L’objet de cet article n’est pas d’être misogyne et d’affirmer que les femmes sont « à leur place » au foyer. Les femmes n’ont pas « leur place » dans les foyers comme les hommes n’ont pas « leur place » dans les mines de charbon ou sur les plateformes pétrolières. Mais nous croyons qu’il existe des différences saines entre les hommes et les femmes, des différences louables qui facilitent le bonheur et permettent à tous de vivre épanouis.

→ Les femmes

Quand les hommes terminent leur puberté, ils pensent aux femmes à la manière d’un fantasme. La culture moderne présente les femmes soit comme des victimes ayant besoin d’une aide masculine, soit comme des superhéroïnes autonomes, si capables qu’elles n’ont même plus besoin des hommes. Il n’est pas surprenant de constater que de nombreux hommes ont une compréhension des femmes qui n’est pas loin de celle que l’on trouve dans les vieux film de Walt Disney.

Les femmes, d’une manière générale, évaluent automatiquement leur environnement pour déterminer comment procéder à la sélection du partenaire. Si la survie est difficile et que ses besoins de base en matière de nourriture et d’abri sont difficiles à satisfaire, elle se tournera très tôt vers un homme qui l’aidera à survivre. Si la survie est facile et que ses besoins en nourriture et en logement sont déjà satisfaits, elle poursuivra alors des instincts hédonistes plus basiques tout en cherchant tranquillement le mâle du plus haut statut qu’elle peut obtenir.

Si elle échoue dans sa recherche, elle se procurera un homme après ses 30 ans afin de ne pas vieillir sans aucun partenaire de vie. Elle se donnera à un homme dit « bêta » qui accepte de partager ses ressources financières avec empressement, gentillesse et parfois sans réfléchir, en échange d’avantages sexuels, de compagnie et de la possibilité de se reproduire.

L’objectif de tout en chacun, soyons-en conscients, est d’obtenir le plus de ressources matérielles possible, de satisfaire nos besoins primaires de plaisir et de vanité, et de rivaliser avec succès avec nos congénères.

Une femme qui se comporte comme un modèle de féminité et de gentillesse dans un environnement où les conditions sont favorables aux hommes se comportera de manière très différente dans un environnement où les conditions sont favorables aux femmes. Pour les hommes c’est pareil. La nature des gens, de manière générale, n’est pas statique et prend la forme du contenant de l’environnement.

Si les femmes agissent en fonction de l’environnement pour accumuler des ressources et de la satisfaction, les hommes agissent selon la meilleure méthode et stratégie pour s’assurer des partenaires sexuelles féminines. Une boucle d’accouplement résulte de ces buts différents, impliquant un nombre incalculable de variables. C’est la base de toutes les stratégies d’accouplement qui existent entre les personnes.

→ Les hommes

Dans le passé, la meilleure stratégie masculine pour se reproduire était le partage des ressources car la survie était difficile et n’était en aucun cas garantie. C’était la tactique de « l’homme fournisseur ».

Maintenant que les besoins de survie sont facilement satisfaits, les hommes adoptent une stratégie de « clown » consistant à offrir du divertissement, de l’excitation et un comportement simulé d’homme alpha aux femmes qui sont plus promptes à récompenser cet ensemble de tactiques par des rapports sexuels sans engagement.

Notre société occidentale s’est éloignée du système patriarcal. Un accouplement sans contrainte et la mise en concurrence des hommes et des femmes sur le marché du travail a fini par détruire tout ce qui était connu auparavant. Cela a eu pour effet de rendre les femmes moins disponibles pour la maternité tout en appauvrissant les hommes sur le plan économique et en les rendant moins aptes à remplir le rôle de pourvoyeur.

Le patriarcat avait les défauts d’enfermer les hommes et les femmes dans des rôles aberrants, mais c’est grâce au patriarcat que les humains ont pu survivre à diverses menaces pesant sur leur existence.

La masculinité toxique

Malgré la récente popularité du terme chez les féministes, la masculinité toxique n’est pas née d’un mouvement fémininiste. Le mouvement dit de la « masculinité toxique » a pour origine la frustration des hommes pour rapport à une société qui, selon eux, féminiserait les garçons.

En réalité, les normes selon lesquelles un « homme masculin » est défini peuvent varier considérablement dans le temps et dans l’espace.

→ Les problèmes de la masculinité toxique

Les idéaux masculins communs tels que le respect social, la force physique et la puissance sexuelle deviennent problématiques lorsqu’ils fixent des normes inaccessibles. Les garçons et les hommes qui ne respectent pas ces normes peuvent devenir anxieux et peu sûrs d’eux, ce qui peut les inciter à recourir à la force pour se sentir dominants et être perçus comme tels. Dans ce scénario, la violence masculine n’émane pas de quelque chose de mauvais ou de toxique qui se serait glissé dans la nature même de la masculinité. Elle provient plutôt du contexte social et politique de ces hommes.

La discussion populaire sur la masculinité présume souvent qu’il existe des types de caractères fixes chez les hommes. Personnellement je suis sceptique quant à l’idée de types de caractères.

→ Changer le caractère des hommes ?

Dans une étude de 2005 sur les hommes en prison, le psychiatre Terry Kupers a défini la masculinité toxique comme « la constellation de traits masculins socialement régressifs qui servent à favoriser la domination, la dévaluation des femmes, l’homophobie et la violence gratuite. Kupers a fait valoir que la prison fait ressortir les aspects « toxiques » de la masculinité chez les prisonniers, mais que cette toxicité est déjà présente dans le contexte culturel plus large.

Aujourd’hui, ce concept offre un diagnostic d’une simplicité séduisante pour la violence sexiste et l’échec masculin : Ce sont les parties « toxiques » de la masculinité qui en seraient la cause, pas les « bonnes » parties. Les nouveaux partisans du concept s’accordent sur le fait que les hommes et les garçons sont affectés par une « maladie » sociale et que le remède est le renouveau culturel. D’après eux, les hommes et les garçons doivent changer leurs valeurs et leurs attitudes. Une série de cours et de programmes ont émergé, encourageant les garçons et les hommes à entrer en contact avec leurs sentiments et à développer une masculinité saine et « progressive ». Dans certains contextes éducatifs, ces programmes sont même devenus obligatoires.

→ D’où viennent les attitudes sexistes de certains hommes?

Les hommes et les garçons sont-ils seulement les victimes d’un lavage de cerveau culturel misogyne, nécessitant une rééducation dans les « bonnes » croyances ? Ou bien ces problèmes sont-ils plus profondément enracinés ? Le problème d’une croisade contre la masculinité toxique, c’est qu’en ciblant la culture comme ennemi, elle néglige les conditions de vie réelles qui soutiennent la culture.

En se concentrant sur la culture, les personnes qui s’opposent à la masculinité peuvent au contraire la perpétuer sans le vouloir. Par exemple, l’industrie de l’alcool a financé des recherches visant à nier la relation entre l’alcool et la violence, en rejetant plutôt la responsabilité sur la « masculinité ». À cet égard, l’industrie répète les arguments féministes libéraux sur la masculinité toxique. Cependant, il existe des preuves solides que la densité de bars dans une zone géographique donnée augmente le taux local de violence domestique. Tout cadre sérieux de prévention de la violence à l’égard des femmes devrait prendre en compte cette disponibilité de l’alcool, autant que sur le sexisme masculin.

Le concept de masculinité toxique encourage l’hypothèse selon laquelle les causes de la violence masculine sont les mêmes partout, et donc que les solutions sont également les mêmes. Mais les réalités matérielles sont importantes. Si les thèmes de la violence, du droit et du sexisme sont récurrents dans différentes communautés, ils se manifestent différemment selon les endroits. Dans un programme de prévention de la violence des Aborigènes australiens, des éducateurs aborigènes ont travaillé en partenariat avec des hommes et des garçons pour identifier les principaux facteurs de violence et d’inégalité entre les sexes. Les solutions étaient ancrées dans la fierté culturelle adaptée aux contexte local.

La valeur marchande de la sexualité

Le marché du travail dans un pays capitaliste est fluide et libre. Les employeurs peuvent embaucher et licencier des travailleurs à volonté et les travailleurs peuvent rejoindre ou quitter une entreprise à volonté. Ni l’un ni l’autre n’ont beaucoup de loyauté ni de dévouement l’un envers l’autre, chaque partie essayant d’extraire de l’autre autant d’argent, de travail, de connaissances et d’expérience que possible.

Certaines entreprises ont plus de valeur aux yeux des employés que d’autres, en raison de leur marque, de leur salaire, de leurs installations et de leurs avantages. Certains travailleurs sont très recherchés par les entreprises en raison de leur expérience, de leurs compétences et de leur réputation. Les entreprises les plus performantes peuvent facilement retenir les meilleurs talents, tandis que les entreprises les moins performantes perdent continuellement leurs meilleurs talents. Dans le même temps, les meilleurs travailleurs sont promus et bénéficient de salaires plus élevés, tandis que les pires ne peuvent conserver que les emplois les moins bien payés ou doivent subir un chômage persistant.

Le marché moderne des rencontres est aujourd’hui aussi fluide que le marché de l’emploi. Une fois que les rôles sexuels traditionnels ont été démantelés, les partenaires se sont mis à rechercher la meilleure société possible, sautant d’un conjoint à un autre pour maximiser la valeur qu’ils pouvaient recevoir. Les hommes au sommet se sont mis à pouvoir attirer les meilleures femmes, tandis que les hommes au bas de l’échelle luttent pour en attirer ne serait-ce qu’une seule.

Dans les sociétés religieuses, les femmes étaient culturellement déshonorées si elles faisaient la course aux hommes. Elles étaient encouragées à épouser le premier homme bon avec qui elles couchaient, souvent un homme qu’elles rencontraient par le biais de la famille ou de l’église. Les femmes se procureraient un homme dévoué à leur subsistance au lieu d’être utilisées sexuellement par des hommes de haut rang pour un plaisir sexuel de courte durée jusqu’à ce qu’elles soient remplacées par une beauté plus jeune.

Les rôles sexuels traditionnels et la monogamie égalitaire se sont effondrés avec la promotion des rencontres fluides, tendant à créer un modèle de harem où les hommes de haut statut récoltent presque toutes les femmes et maintiennent leurs concubines sous contrat tandis que les hommes de bas statut ne reçoivent aucune femme et luttent pour que leurs besoins de base soient satisfaits.

Aux Etats-Unis aujourd’hui, les hommes célèbres et beaux sont poursuivis par de belles femmes, tandis que la majorité des hommes « moyens » sont obligés de faire des efforts considérables pour augmenter leur valeur sur le marché du sexe afin d’être compétitifs, tout comme n’importe quel travailleur doit augmenter sa valeur sur le marché du travail en s’instruisant à l’université et en travaillant dans des stages peu rémunérés.

Avec les rencontres fluides, chaque homme doit améliorer vigoureusement sa valeur sur le marché du sexe afin de décrocher des relations amoureuses, et s’il ne le fait pas, il risque de ne pas connaître le moindre succès. Dans le même temps, les femmes ont également leur propre « valeur sur le marché du sexe ».

Amélioration personnelle

L’amélioration de soi est nécessaire pour qu’un homme puisse maximiser sa valeur marchande sur le marché de la séduction, accumuler suffisamment de ressources matérielles pour vivre confortablement, et acquérir suffisamment de sagesse et d’expérience pour mener une vie vertueuse avec un esprit à l’abri des lavages de cerveau.

Il s’agit d’un parcours individuel qui convient mieux à quelqu’un qui sait résister aux tendances et aux styles de l’époque pour poursuivre son but. Ce parcours comprend 4 éléments de base :

  • la forme physique,
  • l’éthique du travail,
  • l’optimisation de son style de vie.

→ La forme physique

Le développement du corps améliore la santé générale de l’individu, lui inculque une éthique du travail et augmente sa confiance en lui, ce qui facilite la réalisation de ses autres objectifs. Mais n’oubliez pas que le développement du corps ne doit pas être un frein au développement de l’esprit.

Le corps existe pour le fonctionnement de l’esprit. Les hommes doivent veiller à ne pas surdévelopper leur corps au risque de poursuivre des objectifs de vanité ou de narcissisme limitant leur développement global.

→ L’éthique du travail rigoureux

Les hommes sont les mules de l’espèce humaine. Leur ADN les pousse à travailler sans relâche jusqu’à leur mort. Dans les sociétés traditionnelles, un homme masculin est donc celui qui se fixe un but et travaille inlassablement à sa réalisation. Le succès n’est peut-être pas une garantie dans son parcours, mais le travail l’est. Alors que certains hommes doivent moins travailler pour atteindre leurs objectifs en raison de talents et de capacités innés, le travail devrait être un égalisateur important qui permet aux classes sociales inférieures de se hisser jusqu’aux hommes mieux nantis.

Les hommes ont une espérance de vie plus courte que les femmes : L’espérance de vie moyenne d’un homme est de 79,1 ans contre 82,8 ans pour une femme. Les décès d’origine professionnelle sont beaucoup plus nombreux chez les hommes que chez les femmes. En raison de pressions complexes, les décès dus aux accidents et aux suicides sont 4 fois plus nombreux chez les jeunes hommes que chez les jeunes femmes. Enfin, les taux de mortalité liés aux maladies coronariennes sont jusqu’à 5 fois plus élevés chez les hommes.

Malheureusement, notre société fait travailler les hommes pour enrichir les entreprises. Après qu’un homme ait travaillé huit heures au bureau, son esprit et son corps sont trop fatigués pour qu’il puisse travailler à son propre compte. C’est ainsi que la forme moderne du travail empêche un homme de développer son potentiel. Tout au long de son parcours, un homme doit d’abord trouver comment travailler pour lui-même, pendant les périodes où son esprit est disponible, sans donner le meilleur de lui-même à une entreprise.

→ L’optimisation du mode de vie

Chaque homme possède sa propre nature. Certains sont des oiseaux du matin, d’autres des oiseaux de nuit. Certains ont des métabolismes rapides, d’autres des métabolismes lents. Certains sont extravertis, d’autres sont introvertis. Chacun a la responsabilité de découvrir sa propre nature, ses forces et ses défauts, comprendre comment son esprit et son corps réagissent pour construire le mode de vie qui lui ressemble. Le but est d’atteindre ses objectifs.

L’homme doit trouver le meilleur régime alimentaire, le meilleur sommeil, les meilleurs compléments alimentaires et le meilleur régime d’entraînement pour son corps. Il doit trouver ses meilleures habitudes de travail. Il doit trouver les environnements sociaux adéquats qui lui permettront de développer ses amitiés et ses relations amoureuses. Pourquoi ne pas envisager d’intégrer un programme de développement personnel ?

L’entrepreneuriat

Sur les lieux de travail modernes, les hommes sont contraints de se soumettre aux caprices autoritaires du département des ressources humaines. Les hommes y sont fragilisés par les fausses allégations et les soupçons constants. Même si un individu a un comportement parfait, un simple ralentissement des bénéfices signifie un risque de licenciement pour lui. L’entreprise est conçue pour n’avoir aucune loyauté envers les employés, même ceux qui font partie intégrante du succès de l’entreprise.

Pour ces raisons, il est important pour un homme de créer sa propre entreprise ou son propre cabinet. Il pourra choisir les clients qu’il veut servir et ne pas voir son gagne-pain dépendre d’un directeur mesquin ou d’un concurrent qui cherche à le détruire.

La plupart des hommes commencent leur chemin vers l’entrepreneuriat en développant une activité secondaire indépendante tout en étant employés à temps plein. A un moment donné, ils doivent faire le saut et ne plus dépendre d’une entreprise. Le monde est tellement hostile au comportement masculin qu’il doit considérer l’emploi en entreprise comme une solution à court terme jusqu’à ce qu’il puisse développer sa propre entreprise.

La testostérone

La testostérone est l’hormone biologique responsable du comportement masculin et de caractéristiques telles que le développement musculaire, la mue de la voix, la pilosité corporelle, l’agressivité et une foule d’effets cognitifs. Toute diminution de la concentration de cette hormone en raison de la pollution diminue les comportements masculins.

Être un homme n’est pas une construction sociale – c’est une construction essentiellement biologique qui dépend fortement d’un fonctionnement sain du corps et du cerveau.

La modération sexuelle

Les hommes ont un besoin de sexe, mais ce besoin ne doit pas sacrifier le reste. Succomber à des pulsions hédonistes n’est pas la solution. Un homme masculin doit accorder son comportement sexuel avec les besoins de son corps et de son esprit sans plonger dans le puits sans fond d’une faim animale.

La différence entre le désir sexuel masculin et féminin

Il devient extrêmement difficile pour un homme aujourd’hui de trouver une femme ayant un passé, des valeurs et une volonté en adéquation avec l’idée du mariage. Avec la ruine financière et les bouleversements émotionnels qui résultent des divorces, le mariage des hommes dans un pays occidental n’est plus forcément une valeur sûre.

La famille nucléaire

Une cellule familiale stable favorise le développement des enfants. En Occident, les enfants issus de familles monoparentales sont neuf fois plus susceptibles de commettre des délits, et une étude du ministère de la justice a révélé que 70 % des jeunes incarcérés provenaient de familles monoparentales (source). Une étude plus récente, portant sur un échantillon de plus de 16 000 personnes, montre que les enfants élevés par des mères célibataires ont 70 % plus de chances de développer un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité. Plus grave encore, les enfants élevés dans des familles monoparentales ont 82 % plus de chances d’être élevés dans la pauvreté que les enfants élevés dans des familles nucléaires.

Il est désormais politiquement incorrect de se demander si le fait d’être élevé par une mère célibataire augmente le risque de pauvreté et de maladie, et pourtant une multitude d’études vont clairement dans ce sens.

Santé et hygiène naturelles

La médecine moderne a fait de grands progrès dans le traitement de maladies qui tuaient autrefois nos ancêtres, en particulier les infections bactériennes et virales. Si vous souffrez d’une maladie, votre premier réflexe devrait être de consulter un médecin. Cependant, l’industrie pharmaceutique, ainsi que les entreprises qui vendent des produits de santé, ont une incitation financière à maintenir leurs profits en vendant des médicaments coûteux qui doivent être utilisés sur une longue période sans résoudre le problème sous-jacent.

Les gens doivent soigneusement peser les coûts et les avantages de tout médicament, complément et produit de santé qu’ils utilisent. Un exemple classique est le bicarbonate de soude, dont un grand nombre ont constaté qu’il était supérieur aux déodorants chimiques. D’autres ne jurent que par les solutions non pharmaceutiques qui maintiennent une bonne santé ou résolvent des problèmes corporels existants. Citons par exemple:

  • le vinaigre de cidre de pomme (diverses affections),
  • l’huile de noix de coco (peau),
  • la vitamine D (humeur),
  • le zinc (libido masculine),
  • le peroxyde d’hydrogène (mauvaise haleine),
  • l’extrait de canneberge (UTI),
  • la luminothérapie (sommeil),
  • le thé vert (antioxydant),
  • l’irrigation nasale (infection des sinus)
  • l’huile de poisson (sécheresse oculaire).

Il existe des maladies et des problèmes graves que seule la médecine moderne peut traiter, mais pour les affections mineures et les questions d’hygiène, les hommes peuvent chercher en direction des remèdes plus naturels qui ne coûtent pas inutilement cher. Le premier de ces remèdes, bien sûr, consiste à entretenir son corps par de l’exercice régulier et un soin constant.

Le but de la vie

On nous enseigne que la raison biologique de notre présence sur Terre est la survie et la reproduction, mais comme ces deux objectifs sont maintenant faciles à atteindre sans consommation excessive de ressource, nos raisons de vivre doivent être cherchées dans d’autres domaines que la biologie. Comment doit-on passer son temps ? Quel code de moralité et quels principes doivent nous guider ? Y a-t-il un sens profond à la vie qui puisse nous fixer de meilleurs objectifs ?

Les réponses à ces questions sont difficiles, mais elles doivent être posées. Alors qu’une grande partie du monde se dirige à pieds joints vers l’immoralité, la dégénérescence et les plaisirs basiques, un homme masculin épanoui doit au contraire remonter ce chemin pour devenir meilleur. Il doit s’astreindre à un code qui engendre des actions et des pensées justes qui le démarquent de la masse.

  • Les vertus cardinales d’Aristote étaient la prudence, la tempérance, le courage et la justice.
  • De leur côté, les philosophies orientales enseignent la maîtrise du désir.
  • Le stoïcisme tempère le désir et désigne la force mentale comme remède au malheur.
  • Ralph Waldo Emerson et Henry David Thoreau enseignent l’autonomie.

Il est important d’examiner les grands penseurs du passé pour se construire dans le présent. Il est certain qu’un style de vie axé sur la consommation avec une déférence autoritaire envers les faux prophètes ne conduit à aucune vertu masculine ni à aucune progression du caractère. Un tel progrès ne peut venir que d’une réflexion plus profonde et d’un examen de conscience.

Scepticisme technologique

La technologie a apporté de nombreux avantages à ceux qui vivent au XXIe siècle. La nourriture est moins chère que par le passé (en pourcentage des dépenses totales), les appareils électroménagers facilitent l’entretien et le nettoyage de la maison, et les appareils électroniques permettent d’accéder instantanément aux informations et aux médias. Très peu d’individus souhaiteraient que l’on revienne à une époque où de tels progrès n’existaient pas, mais nous devons accepter que chaque pas en avant dans le progrès technologique a un coût humain.

La nourriture est moins chère, mais aujourd’hui un fort pourcentage des occidentaux sont morbidement obèses. Il est plus facile d’entretenir un foyer, mais aujourd’hui les femmes ont quitté ce foyer pour servir un chef d’entreprise à la place de leur mari. Internet nous a donné des informations et des divertissements, mais il a créé des drogues électroniques qui restreignent la concentration des gens et leur envie de communiquer. Les lois de l’univers font qu’il n’y a jamais de repas gratuit.

Un exemple évident de coût technologique élevé est le smartphone, rapidement adopté par la plupart des individus dans le monde occidental à partir de 2007, lorsque la première génération de l’iPhone d’Apple est sortie. Présenté comme une invention étonnante qui apportera le bonheur informationnel, il est clair que le smartphone a endommagé les relations entre les sexes en encourageant l’hypergamie sans résistance.

Pas un seul technologue ne s’est arrêté pour réfléchir à la façon dont le smartphone affecterait les humains, si bien que nous nous retrouvons aujourd’hui avec une chaîne passée à notre cou. Combien d’employeurs aujourd’hui exigent que vous gardiez votre smartphone sur vous, même en repos, sous peine de licenciement? L’humanité ne continuerait-elle pas à vivre si du jour au lendemain on supprimait les smartphones ?

Nous devons examiner attentivement les coûts technologiques avant d’adopter à grande échelle tout nouveau gadget brillant qui nous serait imposé.

Un sens et une spiritualité profonds

Être piégé dans une existence complètement aléatoire tout en flottant sur un gros rocher au-dessus d’un gouffre peut faire perdre de vue aux hommes leur vertu et leur masculinité. Les croyances religieuses traditionnelles peuvent combler ces lacunes de sens.

Malgré les défauts des religions organisées, les croyants poursuivent un code moral qui a été testé et affiné pendant des centaines d’années, ce qui donne à ces doctrines beaucoup plus de poids et de valeur que le consumérisme et l’hédonisme occidentaux récents. Si les conclusions scientifiques de l’athéisme peuvent apporter quelques réponses à notre réalité, un tel ensemble de croyances purement logiques manque des composantes traditionnelles et heuristiques qui aident l’homme à bien vivre aujourd’hui, lui laissant un système de valeurs de type « fromage suisse » permettant aux profiteurs et aux propagandistes de combler les trous.

Conclusion

La masculinité est un terme qui prend un nouveau sens en utilisant d’anciennes méthodes pour aider les hommes à vivre de manière vertueuse tout en tenant compte du côté masculin de leur nature biologique.

Elle donne aux hommes des outils pratiques pour vivre en harmonie naturelle.

Elle fournit également à l’homme de puissantes défenses mentales pour l’aider à naviguer dans un monde qui veut le réduire à l’état de consommateur zombifié.

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