Comment puis-je savoir si la personne à qui je parle est vraie, authentique et sincère, à travers le langage corporel ou la conversation ? Cela dépend de votre capacité à lire les gens. Les trois sous-modalités les plus couramment utilisées sont le visuel, l’auditif et le kinesthésique (ou la vue, le son et le toucher/les sensations). Parmi ces trois sous-modalités, chacun a une sous-modalité externe principale dans la plupart des contextes. Pour déterminer la sous-modalité externe primaire de chaque personne, il suffit de prêter attention à ce qu’elle fait en permanence, quoi qu’il se passe par ailleurs.
Avez-vous déjà eu un ami qui pouvait travailler physiquement sur quelque chose sans jamais perdre le fil d’une conversation ? Cet ami semblait plus heureux lorsqu’il touchait des objets (rubix cube, ballon de football, télécommande de télévision) que lorsqu’il restait immobile et n’avait pas de « fidget spinner » dans les mains ? La sous-modalité primaire externe de cette personne est probablement kinesthésique.
Vous demandez donc en fait comment utiliser la connaissance du langage corporel, de la tonalité, du choix des mots, etc. comme un détecteur de mensonges. C’est possible si vous avez la bonne formation et si vous faites beaucoup de distinctions. Plus vous faites de distinctions, plus vous avez de choix. Par exemple, les Esquimaux ont 50 mots pour désigner la neige. Cela fait beaucoup de distinctions.
Dans une conversation, le moyen le plus simple de déterminer la « réalité » est de demander à votre interlocuteur de choisir 4 ou 5 positions qu’il doit maintenir, en lui posant des questions. Chaque question que vous posez à quelqu’un ne vous donne pas seulement la réponse à la question, mais l’ouvre comme une fleur avec toutes sortes de choses que vous pouvez conclure (plus de réponses) à la suite de sa réponse.
- Exemple : « Qu’est-ce que vous aimez le plus à propos de l’école ? « Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans l’activité que vous exercez ? », répondra votre interlocuteur (il a maintenant choisi un poste).
- « Saviez-vous avant de terminer l’école/le collège ce que vous vouliez faire ou comment avez-vous réalisé que c’était l’entreprise dans laquelle vous vouliez travailler ? » réponse = un autre poste qu’il a choisi.
- « Votre vie professionnelle entre-t-elle en conflit avec votre vie personnelle/familiale ou êtes-vous autorisé à ne pas emporter votre travail à la maison ?
- « Votre entreprise dispose-t-elle d’un bon plan de retraite ou devez-vous le gérer d’une autre manière ? »
Maintenant que vous avez une conversation sur n’importe quel sujet, il doit faire en sorte que tout ce qu’il vous a dit à propos de ses 4 positions s’aligne sur tout ce qu’il a dit d’autre. Lorsqu’il sort des sentiers battus, vous devez contester l’information en disant « Mais je croyais que tu avais dit plus tôt… ». Il devra alors multiplier les mensonges et les tromperies ou raconter une longue histoire ennuyeuse et colorée destinée à détourner votre attention, ou encore avouer la vérité.
Chaque fois que vous pensez poser une question sur laquelle vous allez obtenir un mensonge, observez son corps. Voyez s’il a un indice. Il se touche le visage, traîne un peu les pieds, déboutonne un manteau qu’il aurait pu déboutonner il y a une heure, a besoin de boire quelque chose, a du mal à établir un contact visuel. Le ton et la tonalité de sa voix peuvent changer légèrement. Est-il agité ou parfaitement en paix ?
Pour être honnête, je ne commence pas par espérer que la personne à qui je parle est réelle, authentique ou sincère. Je veux essayer de ne rien projeter sur elle ou de ne rien supposer, je veux qu’elle me le montre. En procédant ainsi, mes attentes ne sont ni revues à la baisse ni revues à la hausse et je peux vraiment me faire une idée précise de ce que je veux ou non faire avec la personne en face de moi.
Déterminer si une accusation de viol portée par un enfant repose sur des faits réels ou pas
Lorsqu’un pédopsychiatre cherche à déterminer si une accusation de viol portée par un enfant repose sur des faits réels ou sur une fabrication, il doit faire preuve d’une grande délicatesse. Son objectif n’est pas seulement de recueillir un témoignage, mais aussi de s’assurer que l’enfant puisse s’exprimer librement, sans influence extérieure ni crainte de représailles. Il s’agit d’un exercice complexe demandant empathie et neutralité.
Voici 20 questions qui peuvent aider à évaluer la cohérence du récit de l’enfant, tout en respectant son rythme et ses émotions.
Explorer la cohérence du témoignage
- « Peux-tu me raconter ce qui s’est passé, depuis le début, comme si c’était la première fois que tu en parlais ? »
(Permet d’observer la stabilité du récit dans le temps.) - « Où et quand cela s’est-il passé ? Peux-tu me décrire l’endroit ? »
(Vérifie la précision des souvenirs contextuels.) - « Qui était là à ce moment-là ? »
(Aide à clarifier les présences et l’environnement de l’événement.) - « Que s’est-il passé juste avant et juste après ? »
(Permet d’évaluer la logique temporelle et la continuité des événements.) - « Combien de fois cela s’est-il produit ? »
(Vérifie la constance dans la description de la fréquence.) - « Comment te sentais-tu pendant cet événement ? »
(S’assure que les émotions décrites sont en adéquation avec le récit.) - « Est-ce que quelqu’un d’autre sait ce qui s’est passé ? »
(Permet d’identifier d’éventuels témoins ou confidents.) - « As-tu déjà raconté cette histoire à quelqu’un ? Si oui, que lui as-tu dit ? »
(Compare la version actuelle avec d’autres témoignages antérieurs.) - « Peux-tu me décrire la personne dont tu parles ? »
(Vérifie la clarté et la précision des détails sur l’accusé.) - « Y a-t-il quelque chose en particulier qui t’a fait te souvenir de cet événement ? »
(Aide à comprendre comment le souvenir a refait surface.)
Approfondir les détails spécifiques
- « Peux-tu me raconter ce qui s’est passé, étape par étape ? »
(Évalue la structure du récit et sa cohérence interne.) - « Que faisait exactement cette personne ? »
(Permet d’obtenir des descriptions précises des gestes ou comportements.) - « As-tu essayé de dire ou de faire quelque chose à ce moment-là ? »
(Vérifie la réaction de l’enfant face à la situation.) - « Y a-t-il des mots ou des phrases que tu as entendus et dont tu te souviens ? »
(Cherche des éléments verbaux marquants dans le récit.) - « Qu’est-ce qui s’est passé après cet événement ? »
(Évalue la cohérence des conséquences et des réactions postérieures.)
Tester la fiabilité du souvenir
- « Te souviens-tu de ce que tu portais ce jour-là ? »
(Vérifie la mémoire des détails contextuels.) - « Te rappelles-tu ce que portait cette personne ? »
(Évalue la capacité à mémoriser des éléments visuels spécifiques.) - « Te souviens-tu d’autres détails : des sons, des odeurs, des objets dans la pièce ? »
(Permet d’observer la richesse des souvenirs sensoriels.) - « As-tu déjà raconté cette histoire à quelqu’un ? Si oui, l’as-tu racontée de la même manière ? »
(Compare les différentes versions du témoignage pour repérer d’éventuelles variations.) - « As-tu déjà imaginé ou rêvé de cette situation ? »
(Aide à différencier un souvenir réel d’une construction mentale.)
Conseils pour une approche adaptée
- Employer un langage simple et adapté à l’âge de l’enfant.
- Éviter toute question suggestive qui pourrait orienter la réponse : par exemple, ne pas demander : « Est-ce qu’il t’a touché ici ? », mais plutôt laisser l’enfant s’exprimer spontanément.
- Être patient et bienveillant, en laissant le temps nécessaire pour répondre.
- Observer les réactions non verbales : gestes, expressions faciales, tonalité de la voix… Ces indices peuvent être aussi révélateurs que les mots.
Ces questions ne doivent jamais être posées à la légère. Un enfant ne peut pas être jugé crédible uniquement sur la base de son témoignage : d’autres éléments, comme les preuves matérielles et les témoignages, doivent être pris en compte. L’accompagnement par un professionnel formé est indispensable pour garantir une évaluation juste et respectueuse.
Questions pour évaluer la transparence et l’honnêteté
La transparence et l’honnêteté sont des signes de crédibilité. Posez des questions qui explorent les motivations et les intentions de la personne. Par exemple, « As-tu un intérêt personnel dans cette affaire ? » Ces questions peuvent aider à déceler d’éventuels biais ou conflits d’intérêts.
Mettons-nous à la place d’un mari qui cherche à savoir si sa femme l’a trompé. Évaluer la transparence et l’honnêteté dans une relation aussi intime que le mariage demande de ne pas être aggressif dans sa formulation, tout en cherchant à comprendre la vérité. Voici 20 questions qu’un mari pourrait poser pour évaluer la transparence et l’honnêteté de sa femme :
Questions pour évaluer la transparence
- « Est-ce que tu te sens à l’aise pour me parler de tout ce qui se passe dans ta vie en ce moment ? »
(Ouvre la porte à une discussion honnête / Evalue sa volonté de partager.) - « Y a-t-il quelque chose que tu as du mal à me dire ou que tu as gardé pour toi récemment ? »
(Encourage la franchise sur des sujets potentiellement sensibles.) - « Comment te sens-tu dans notre relation en ce moment ? Est-ce qu’il y a quelque chose qui te préoccupe ? »
(Permet d’explorer ses sentiments et d’identifier d’éventuels problèmes.) - « Est-ce que tu penses qu’on communique assez ouvertement l’un avec l’autre ? »
(Évalue sa perception de la transparence dans la relation.) - « Est-ce qu’il y a des moments où tu te sens distante ou moins connectée à moi ? »
(Cherche à comprendre si elle cache des émotions ou des comportements.) - « Est-ce que tu as l’impression que je te donne assez d’espace ou de liberté dans notre relation ? »
(Explore si elle se sent contrainte ou poussée à cacher quelque chose.) - « Est-ce qu’il y a des choses que tu fais ou des endroits où tu vas dont tu ne me parles pas ? »
(Vérifie s’il y a des zones d’ombre dans son emploi du temps.) - « Est-ce que tu te sens en confiance pour me parler de tes amitiés ou de tes relations avec d’autres personnes ? »
(Évalue sa transparence concernant ses interactions sociales.) - « Est-ce que tu penses qu’il y a des sujets qu’on évite tous les deux d’aborder ? »
(Encourage une discussion sur les non-dits.) - « Est-ce que tu te sens écoutée et comprise quand on parle de choses importantes ? »
(Vérifie si elle se sent suffisamment en sécurité pour être honnête.)
Questions pour évaluer l’honnêteté
- « Est-ce qu’il y a eu des moments récemment où tu as senti qu’il valait mieux ne pas me dire la vérité ? »
(Explore directement la possibilité de mensonges par omission.) - « Est-ce que tu as déjà menti sur quelque chose d’important pour me protéger ou pour éviter un conflit ? »
(Cherche à comprendre ses motivations en cas de malhonnêteté.) - « Est-ce que tu penses qu’il est parfois acceptable de mentir dans une relation ? »
(Évalue sa philosophie sur l’honnêteté et la transparence.) - « Est-ce que tu as l’impression que je te fais confiance ? Et est-ce que tu me fais confiance ? »
(Explore la dynamique de confiance dans la relation.) - « Est-ce qu’il y a des choses que tu as dites ou faites récemment que tu regrettes ou qui te pèsent ? »
(Encourage la confession d’éventuelles erreurs.) - « Est-ce que tu as déjà eu l’impression que je ne méritais pas de connaître la vérité sur quelque chose ? »
(Vérifie si elle justifie des mensonges par des raisons personnelles.) - « Est-ce que tu as déjà eu des conversations ou des interactions avec quelqu’un que tu as cachées ? »
(Explore directement la possibilité d’infidélité émotionnelle ou physique.) - « Est-ce que tu penses qu’on peut reconstruire la confiance si elle est brisée ? »
(Évalue sa vision de la réparation de la relation en cas de malhonnêteté.) - « Est-ce que tu as déjà senti que je t’empêchais d’être complètement honnête avec moi ? »
(Cherche à comprendre si elle se sent libre de s’exprimer.) - « Est-ce que tu penses qu’on a besoin d’aide extérieure, comme un conseiller conjugal, pour mieux communiquer ? »
(Montre une volonté de travailler sur la relation et encourage l’honnêteté.)
Conseils pour poser ces questions
- Choisissez le bon moment : aborder ces sujets dans un moment calme et sans distractions.
- Soyez empathique : montrez que vous posez ces questions par souci de comprendre et de renforcer la relation, pas par accusation.
- Évitez les accusations directes : utilisez un ton neutre et bienveillant pour ne pas mettre l’autre personne sur la défensive.
- Écoutez activement : soyez prêt à entendre des réponses difficiles sans réagir de manière impulsive.
- Soyez prêt à travailler sur la relation : si des problèmes sont révélés, montrez votre volonté de les résoudre ensemble.
Ces questions peuvent aider à ouvrir un dialogue honnête, mais la confiance et la transparence se construisent sur la durée. Si des doutes persistent, envisagez de consulter un thérapeute conjugal.
Techniques complémentaires pour évaluer la crédibilité
En plus des questions, observez le langage corporel et les micro-expressions de la personne.
- Les signes de nervosité
- d’évitement du regard
- ou d’incohérence entre les mots et les gestes
…peuvent indiquer un manque de sincérité. Vérifiez les faits et les sources indépendamment pour confirmer les informations fournies.
Conclusion : Comment savoir si quelqu’un est sincère ?
Je pense que vous pouvez savoir si quelqu’un est sincère lorsque son comportement correspond à ses paroles. Il est facile de dire ce qu’il faut dire pour obtenir ce que l’on veut obtenir. Tout le monde le fait dans une certaine mesure. Mais le comportement est toujours plus éloquent que les mots.
Par exemple, un homme peut bien vous traiter et vous dire toutes les bonnes choses romantiques et même sensées, mais lorsque vous voyez comment il traite les autres, vous voyez comment il est vraiment à l’intérieur.
S’il est sympa avec vous mais pas avec son entourage, son comportement vous révèle ce qu’il est vraiment. Les personnes qui vivent des histoires d’amour éclair sont souvent éblouies par l’abondance de plaisir, de joie et d’excitation qu’elles éprouvent aux mains de quelqu’un d’autre. Ils pensent qu’il en sera toujours ainsi. Ils négligent le fait que cette personne croise un clochard qui demande la charité et lui dit : « Trouve-toi un travail, loser », qu’elle voit deux personnes s’embrasser en public et lui dit : « Prends une chambre », ou qu’elle fait un doigt d’honneur au conducteur plus âgé qui lui coupe accidentellement (ou volontairement) la route au feu de circulation. Ils laissent échapper ce qu’ils sont vraiment à l’intérieur. Parfois, l’autre personne se dit : « Il ne serait jamais comme ça avec moi », parce qu’il est si gentil et si aimant. Mais ils finiront par être comme ça.
L’expression « Le léopard ne peut pas changer ses taches » est largement vraie. Les gens peuvent vouloir changer et peuvent changer un peu, mais à l’âge adulte, nous resterons probablement comme nous sommes. Nous pouvons changer pendant un certain temps sous la pression, les menaces ou les ultimatums de notre partenaire, mais nous reviendrons très probablement à nos anciennes habitudes. C’est ce que nous connaissons. C’est ce avec quoi nous sommes à l’aise.
Il faut une expérience grave ou une gifle pour nous faire changer, comme la crise cardiaque qui nous fait arrêter de fumer ou le conjoint qui se rend compte brusquement de la violence qu’il subit et part. Mais en général, même cela ne dure pas. Le fumeur reprend ses cigarettes en cachette. L’agresseur devient passif-agressif et ainsi de suite.
Quelqu’un a dit un jour : « Je ne veux pas tirer le meilleur parti d’une mauvaise situation. Je veux éviter toute mauvaise situation ». Il faut du temps et un sens aigu de l’observation pour accorder pleinement sa confiance, et c’est un exercice qui se répète chaque jour à travers chaque action.
Peut-être connaissons-nous notre faiblesse et voulons-nous changer. Nous pouvons travailler sur nos mauvais comportements pour nous améliorer par petites touches jusqu’à ce qu’elles deviennent un raz-de-marée de changement, mais nous devons vouloir ce changement pour devenir qui nous voulons être, et c’est un travail difficile, ne vous y trompez pas. Un vendeur m’a dit un jour : « Il est impossible de se changer ne serait-ce que de dix pour cent. C’est trop difficile de faire un changement aussi important. Mais nous pouvons changer dix choses en nous-mêmes, à raison d’un pour cent. » Et je suis tout à fait d’accord avec lui. Les petites choses peuvent s’additionner.
C’est en observant les comportements et en les faisant correspondre aux paroles sur les choses que nous prétendons croire que l’on verra qui est sincère et qui est l’escroc. Et ne vous y trompez pas : certaines personnes sont vraiment, vraiment douées pour convaincre les autres de ce qu’elles sont et de qui elles sont. Mais tant que nous n’en sommes pas sûrs, nous devons être prudents et accorder notre confiance comme elle se mérite, à petites doses, jusqu’à ce qu’ils nous prouvent qu’ils sont vraiment ce qu’ils prétendant être.
Le comportement parle toujours et, bien qu’il puisse être caché, dissimulé ou modifié temporairement, il finira toujours par nous montrer tels que nous sommes vraiment.
Bibliographie
⇒ Ne pas oublier sur notre blog : Comment savoir si quelqu’un vous ment
La détection du mensonge : l’effet Pinocchio existe-t-il ?Auteur : Jarry H. & C. Nicholson | Année : 2014 | Source : Revue « Psychologie et Vie » |
L’évaluation de la crédibilité de l’informationAuteur : TELUQ | Année : N/A | Source : Université TELUQ |
Critères d’évaluation de l’information scientifique à l’ère numériqueAuteur : G. Pronovost | Année : 2017 | Source : Revue Documentation et Bibliothèques |
Évaluer un article de revueAuteur : UCLouvain | Année : N/A | Source : Université catholique de Louvain |
La vérité et rien que la vérité : analyse multimodale pour la détection de la tromperieAuteurs : Pérez-Rosas V., Abouelenien M., Mihalcea R. | Année : 2019 | Source : arXiv (Prépublication scientifique) |
La marche du menteur : détecter la tromperie par la démarche et les gestesAuteurs : Krishnan R., Bernadin A., Sheth A. | Année : 2019 | Source : arXiv (Prépublication scientifique) |
L’analyse de la communication non verbale : Les dangers de la pseudoscienceAuteurs : Gagné, J. & Tremblay, D. | Année : 2020 | Source : ResearchGate |