Voici huit conseils pour réussir une médiation. Il ne fait aucun doute que le divorce est l’un des plus grands facteurs de stress de votre vie. Le fait d’être préparé et d’aborder le processus de médiation avec une attitude constructive peut atténuer une partie de cette anxiété.
Voici 8 façons de vous préparer à votre séance de médiation. Si vous ignorez ce que c’est qu’une médiation avant une séparation officielle, lisez le site officiel.
1. Venez à la médiation prêt à écouter, avec un esprit ouvert
Il est fort probable que vous et votre conjoint ayez des opinions différentes sur la manière de résoudre certains des problèmes en jeu. C’est l’occasion d’en parler et d’expliquer vos préférences.
Écoutez aussi attentivement les besoins de votre conjoint. Cela ne signifie pas que vous êtes d’accord avec lui/elle, mais ne l’interrompez pas. Vous aurez chacun votre tour.
Le médiateur vous aidera tous deux à bien comprendre la raison de la demande de l’autre partie. Si votre conjoint n’est pas à l’aise lorsque vous allez chercher votre enfant chez lui, cherchez à savoir « pourquoi », vous serez alors plus ouverts à la recherche d’une solution.
2. Soyez prêt à faire des compromis et à respecter l’opinion de l’autre partie, même si vous n’êtes pas du tout d’accord !
Vous et votre conjoint aurez des opinions différentes. Il faudra négocier et faire des compromis de part et d’autre.
Prenez-en un peu, donnez-en un peu : en étant un peu plus ouvert et plus tolérant sur un sujet, vous ferez preuve de bonne volonté et votre conjoint sera peut-être plus conciliant sur un autre sujet qui vous tient à cœur.
3. Venez à la table en gardant à l’esprit que vous êtes ici pour définir les conditions de votre nouvelle vie.
Il fut un temps où vous aimiez la personne que vous avez épousée. Aujourd’hui, vous êtes en désaccord, vous n’êtes plus en mesure de poursuivre votre route ensemble.
- Il peut y avoir de l’animosité,
- de la colère,
- de la déception,
- mais essayez de vous rappeler que tout n’est pas mauvais chez cette personne, qu’elle est peut-être le parent de vos enfants, et que vous vous efforcez tous deux de prendre un meilleur départ.
Si vous avez l’impression d’avoir échoué dans votre mariage, essayez de réussir votre divorce. Une affirmation étrange ? Pas vraiment, une attitude plus positive vous aidera à prendre de meilleures décisions, ce qui vous permettra à tous deux de sortir de la procédure avec la satisfaction d’avoir fait de votre mieux dans ces circonstances très difficiles.
4. Séparer la personne du problème.
Par exemple, si une personne ne paie pas la pension alimentaire, cela ne signifie pas qu’elle est mauvaise, mais qu’elle ne l’a pas payée et qu’il faut l’inciter à s’y conformer. Il faut s’efforcer de résoudre le problème et ne pas utiliser la situation comme excuse pour diaboliser la personne.
5. Élaborer des options pour un bénéfice mutuel.
Plus les clients ont d’options parmi lesquelles choisir, plus il est probable qu’ils parviendront à un accord qui conviendra aux deux parties.
6. Trouver des éléments objectifs pour parvenir à une compréhension commune
Par exemple en faisant appel à un évaluateur pour déterminer la valeur d’une maison, plutôt que d’affirmer que votre chiffre est le bon et d’entrer dans un cycle sans fin d’argumentation en sens inverse.
7. Concentrez-vous sur la meilleure alternative à un accord négocié
Cela ne vous donnera peut-être pas tout ce que vous voulez, mais plutôt tout ce dont vous avez besoin, ce qui est plus réaliste.
8. Concentrez-vous sur les intérêts, pas sur les positions.
La position est ce que quelqu’un dit vouloir – « Je veux la maison ». Mais l’intérêt est ce qui se cache derrière la position.
Il se peut que les enfants veuillent vivre près de leurs amis ou qu’une personne soit un jardinier passionné et ne veuille pas perdre l’accès à son jardin. Une fois que vous avez compris les intérêts de chacun, il est beaucoup plus facile de négocier les positions.
En général, lorsque l’une des parties a une demande qui semble déraisonnable, il faut aller au-delà de la demande pour atteindre l’intérêt afin de faire des progrès.
Adoptez une attitude généreuse pendant la médiation, afin que chaque petite décision ne soit pas source de conflit. Le fait de céder sur une petite chose, comme le lieu où se déroule la médiation, suscitera de la bonne volonté et contribuera à faire avancer les choses.
- Donnez l’exemple du comportement que vous voulez encourager.
- Soyez attentif à votre comportement envers votre client et toutes les autres parties pendant la médiation.
- Veillez à faire l’éloge du comportement collaboratif, quelle que soit la personne qui en est à l’origine.
- Ne laissez pas les pensées et les hypothèses négatives s’installer, car elles risquent d’assombrir l’interaction.
Lorsqu’elle est bien menée, la médiation fonctionne. Dans les cas de divorce, les études montrent que deux tiers des hommes qui ont fait appel à un médiateur estiment avoir obtenu un accord équitable et que deux tiers des femmes qui ont eu recours à la médiation estiment également avoir obtenu un accord équitable (source).
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Conclusion
Les clients disent que le processus de médiation est sentimental, stressant et épuisant. C’est certainement le cas, mais vous avez tous deux choisi de prendre les choses en main et de prendre les décisions qui conviennent le mieux aux besoins de votre famille. Vous éprouverez un sentiment d’accomplissement à la fin du processus !
J’ai travaillé avec de nombreux couples qui arrivaient fâchés l’un contre l’autre, ne se parlant pas, ne se regardant même pas. Mais au fur et à mesure que le processus avance et qu’ils prennent des décisions communes, ils semblent souvent toucher, si peu que ce soit, l’amitié qui les a un jour rapprochés. Ils ont cédé davantage sur certains points, et ils ont reçu davantage sur d’autres, créant ainsi une fin équilibrée et équitable.