La dépression pour agressivité du conjoint se produit :
- dans tous les milieux
- dans tous les groupes socio-économiques
- religieux
- ethniques et culturels
L’écrasante charge mondiale de la violence interconjugale est supportée par les femmes, et les auteurs les plus fréquents de la violence à l’égard des femmes sont les partenaires intimes ou les ex-partenaires masculins.
Toutefois, les femmes qui subissent la dépression pour agressivité du conjoint ne se considèrent souvent pas comme des victimes de violence.
Toutes les formes d’agression de la part d’un conjoint
Les effets graves et durables d’un conjoint agressif sur la santé physique et mentale des femmes
Une étude a révélé que les femmes étaient jusqu’à 10 fois plus susceptibles de déclarer une dépression et 17 fois plus susceptibles de déclarer une anxiété si elles se trouvaient dans une relation violente.
C’est pourquoi il est important que les femmes comprennent à quoi ressemble la VPI et quelles sont les ressources dont dispose une personne qui en souffre et qui cherche de l’aide.
La violence entre partenaires intimes (VPI) – Qu’est-ce que c’est et à quoi ressemble-t-elle ?
Parfois appelée « violence domestique« , la violence entre partenaires intimes (VPI) est un problème grave et répandu dans lequel un partenaire intime, actuel ou ancien, se livre à des actes de violence physique, sexuelle, verbale ou psychologique ou à du harcèlement.
Bien que la plupart des gens associent la VPI à un préjudice physique, l’agressivité du conjoint peut se présenter de nombreuses manières différentes :
- L’ecchymose ou l’œil au beurre noir de la violence physique
- La violence psychologique ne laisse pas de cicatrice physique
- L’humiliation
- Les insultes
- Les critiques
Cela peut être tout aussi nuisible que la violence physique pour le sentiment d’estime de soi.
→ Démonstrations de violence psychologique
- l’intimidation
- les menaces
- la peur chez le partenaire
La violence sexuelle
La violence sexuelle est beaucoup plus fréquente dans les relations que les gens ne le pensent.
La violence sexuelle peut aller :
- des attouchements non désirés
- au harcèlement sexuel
- en passant par l’agression sexuelle
- et le viol
Autre forme de violence sexuelle : lorsqu’un partenaire tente de contrôler les choix reproductifs de l’autre, par exemple en lui interdisant d’utiliser un moyen de contraception.
Une autre forme moins connue de « dépression agressivité conjoint » : la violence financière
Ce type de violence prend la forme d’un contrôle financier.
Une personne peut tenter de contrôler l’argent de son partenaire ou son accès à l’école / au travail.
Ce faisant, la personne peut amener son partenaire à devenir complètement dépendant de lui.
La dépression pour agressivité du conjoint n’est pas toujours évidente, il est donc important de pouvoir en reconnaître les nombreux visages.
La forte association entre dépression et fonctionnement conjugal
Une étude a été menée pour examiner l’impact de diverses variables de communication sur la dépression dans un contexte conjugal.
176 couples ont été interrogés et invités à faire part de :
- leurs opinions sur le mariage et l’interaction conjugale
- leurs tendances à l’agressivité verbale
- leur niveau actuel de dépression
Les résultats ont indiqué que certaines idéologies relationnelles étaient significativement associées à la dépression et à l’agressivité verbale.
Une relation entre la dépression et l’agressivité verbale de l’épouse n’était évidente que pour les maris.
- Plus les femmes étaient agressives verbalement, plus leurs maris signalaient des symptômes de dépression.
- En revanche, l’agressivité verbale des maris ne présentait aucune corrélation avec le niveau de dépression de leurs femmes.
⇒ Les réseaux sociaux encouragent-ils la dépression ?
Qui est concerné par la dépression pour agressivité du conjoint ?
La dépression pour agressivité du conjoint ne fait pas de discrimination.
Elle peut arriver à n’importe qui et dans tous les milieux, indépendamment du sexe, de la classe sociale, du statut socio-économique, de la religion, de l’ethnicité, de la race ou des groupes culturels.
- Qu’il s’agisse d’une rencontre
- d’un mariage
- d’une vie commune
- d’une relation hétérosexuelle
- d’une relation homosexuelle
…la dépression pour agressivité du conjoint peut survenir dans n’importe quelle relation.
L’écrasante charge mondiale de la dépression pour agressivité du conjoint est supportée par les femmes, et les auteurs les plus fréquents de la violence à l’égard des femmes sont les partenaires intimes ou les ex-partenaires masculins.
Toutefois, les femmes qui subissent des violences conjugales ne se considèrent souvent pas comme des victimes de violence.
En fait, la VPI est plus fréquente qu’on ne le pense.
Dans les pays occidentaux, la violence entre partenaires intimes est très répandue
- Une femme sur trois et un homme sur quatre ont été physiquement maltraités par un partenaire au cours de leur vie.
- 1 femme sur 7 et 1 homme sur 18 ont été traqués par leur partenaire au cours de leur vie.
- La VPI représente 15 % de l’ensemble des crimes violents.
- Aux États-Unis, 1 femme sur 5 et 1 homme sur 59 ont été violés au cours de leur vie. Près de la moitié de ces femmes et un tiers de ces hommes ont été violés par un partenaire intime.
- Un enfant sur 15 est exposé à la VPI chaque année.
- Près de 50 % des femmes et des hommes aux États-Unis déclarent avoir été victimes de violence psychologique de la part de leur partenaire.(Source)
Un lourd fardeau : Les conséquences de la dépression pour agressivité du conjoint
Les conséquences de la dépression pour agressivité du conjoint peuvent être profondes et durables.
Les victimes de la dépression agressivité conjoint peuvent éprouver divers problèmes physiques, psychologiques et sociaux, tels que :
- Une mauvaise santé physique
- Une humeur dépressive
- De l’anxiété
- Traumatisme et stress post-traumatique
- Sentiments de culpabilité
- Honte
- Risque accru de toxicomanie
- Symptômes cardiaques tels que l’hypertension et les douleurs thoraciques
- Troubles chroniques et douleurs chroniques
- Problèmes gastro-intestinaux dus au stress
- Problèmes de reproduction
- Comportement sexuel dangereux
- Faible estime de soi
- Autodestruction et suicide
- Incapacité à faire confiance aux autres
- Difficulté à conserver un emploi
→ La dépression pour agressivité du conjoint a des effets graves et durables sur la santé physique et mentale d’une femme.
Une étude a révélé que les femmes étaient jusqu’à 10 fois plus susceptibles de déclarer une dépression et 17 fois plus susceptibles de déclarer une anxiété si elles sont dans une relation violente (source : LA PSYCHOCRIMINOLOGIE, Apports psychanalytiques et applications cliniques, Dianne Casoni et Louis Brunet, 06/07/2018).
C’est pourquoi il est important que les femmes comprennent à quoi ressemble la violence avec leur partenaire intime et quelles sont les ressources dont dispose une personne qui en souffre et qui cherche de l’aide.
La violence entre partenaires intimes : visible ou subtile
Lorsqu’on est en pleine relation, il peut parfois être difficile de remarquer les signes d’agression et de violence.
Cependant, certains indices peuvent aider quelqu’un à faire la différence entre une relation saine et une relation toxique.
→ Signes à surveiller pour reconnaître une dépression pour agressivité du conjoint
Lorsque vous remarquez les comportements suivants chez un partenaire, il est peut-être temps de prendre des mesures :
- Ils ont recours à l’agression physique. Ils giflent, frappent, bousculent ou poussent souvent leur partenaire.
- Ils sont imprévisibles. Leur humeur a tendance à changer rapidement et radicalement.
- Ils sont souvent jaloux, méfiants et/ou en colère, même s’ils n’ont aucune raison de l’être (Lire : Comment rendre jaloux son ex).
- Ils contrôlent le temps d’absence de leur partenaire. Ils surveillent et contrôlent les activités de leur partenaire, notamment s’il va au travail ou à l’école, et dans quelle mesure il voit sa famille et ses amis.
- Ils contrôlent l’argent de leur partenaire. Ils prennent des décisions financières importantes en partageant l’argent entre eux, ou ils prennent l’argent de leur partenaire sans autorisation.
- Ils utilisent des menaces verbales. Ils n’ont pas peur d’appeler par leur nom, de jurer et de crier sur leur partenaire.
- Ils isolent leur partenaire. Ils peuvent limiter l’utilisation du téléphone ou d’autres sources de communication par leur partenaire ou le forcer à rester chez lui.
- Ils minimisent les sentiments de leur partenaire. Ils peuvent également faire en sorte que leur partenaire se sente coupable ou honteux.
- Ils blâment. Ils essaient souvent de blâmer leur partenaire ou d’autres personnes pour leurs problèmes.
- Ils menacent beaucoup. Ils peuvent menacer de se faire du mal, de faire du mal à leur partenaire ou aux proches de leur partenaire si celui-ci essaie de partir.
- Ils peuvent forcer leur partenaire à avoir des relations sexuelles, même si celui-ci ne le veut pas.
Des applications de contrôles parentaux comme MSpy (iPhone) et HoverWatch (Android) peuvent être utilisés par certains conjoints pour localiser et espionner les messages de leur conjoint.
Ces applications, une fois installées dans le téléphone, sont complètement invisibles et envoient toutes leurs données sur un compte sécurisé.
Ressources
Identifier et reconnaître les signes de la dépression pour agressivité du conjoint est la première étape pour y mettre fin.
La dépression pour agressivité du conjoint n’est jamais la faute de la victime, et il existe de nombreuses façons de trouver sécurité et soutien lorsqu’une personne se trouve dans cette situation.
Si une personne est victime de la dépression pour agressivité du conjoint, elle n’est pas seule. Les ressources ci-dessous sont d’excellents points de départ pour demander de l’aide ou recevoir des conseils sur les endroits où aller :
- Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est en danger, appelez immédiatement le 17
- Ligne d’assistance nationale contre la violence domestique – Appelez le 3919
- Contacter la police ou gendarmerie par messagerie instantanée
- Faîtes constater vos blessures par un médecin à l’hôpital
- Déposez une plainte
- Demandez une ordonnance de protection auprès du Juge Aux Affaires Familiales de votre Tribunal de Grande Instance
- Demandez un bracelet anti-rapprochement
- Demandez un téléphone grand danger